Présentation
Merci d’être là sur ce live, troisième live sur la parentalité positive, on a déjà fait un live sur l’addiction aux écrans, sur le divertissement pour les enfants et là, c’est le 3ème sur les colères avec notre grand invité Stéphanie Couturier.
Alors pour vous présenter rapidement avec Stéphane le co-fondateur et depuis maintenant un peu un an, on propose en propose aux enfants de tous les âges des histoires musicales qui sont produites sur des histoires un peu sur le modèle de Pierre et le loup. Avec bien sûr, des histoires qui sont originales rapidement entre trois types d’histoires musicales sur notre site.
Donc nous prévoyons aussi d’organiser que possible dès que la situation sanitaire nous permettra d’organiser des concerts pour que nos histoires soient jouées en live par des orchestres et donc pour suivre tout ça, je vous recommande de vous inscrire à la newsletter si ce n’est pas déjà fait. La newsletter d’histoires musicales. En allant sur le site, vous avez juste à entrer votre adresse mail et vous recevrez donc tous les jeudis notre newsletter. Je remercie nos partenaires qui ont fait de la publicité pour nous.
Sujet du jour
Le sujet du jour, c’est comment gérer la colère chez les enfants. Beaucoup de parents, lorsqu’on les lorsqu’on les interroge, nous parle de pleurs abondants, de roulades, de roulades furieuses, de cris de colère.
Si vous êtes parent, vous avez sûrement déjà assisté à l’un ou l’autre de ces comportements chez votre enfant, bien que très difficile à gérer en société. Ces crises sont pourtant, on le dit. En tout cas, c’est ce que Stéphanie va peut être nous dire que ces crises sont pourtant une étape tout à fait classique dans le développement d’un enfant et qu’il ne faut pas s’inquiéter plus que ça.
Alors, on a plusieurs questions qui nous viennent à l’esprit. Qu’est ce qu’une crise ? Stéphanie va nous introduire le sujet. Qu’est ce qu’une crise de colère chez un enfant? Et quelles sont les différentes crises en fonction des différents âges ? À partir de quel âge votre enfant est susceptible de se transformer en véritable tornade ? Est ce que c’est possible d’anticiper ou de désamorcer la crise ? Est ce qu’elle est inévitable ? Et si elle arrive, comment ? Comment l’affronter ? Comment réagir ? Stéphanie va nous donner tous ces conseils.
Présentation intervenante
Stéphanie est psychomotricienne et sophrologue de formation. Elle est spécialisée dans l’accompagnement dans la sphère émotionnelle de ses patients. Et en tout cas, elle a mis au point sa propre méthode de relaxation et elle est devenue conseillère agréée en fleurs de Bach. C’est aussi Stéphanie a écrit de nombreux livres que je vous recommande. Vous retrouverez exactement les auteurs, les livres, les ouvrages qui concernent notre sujet d’aujourd’hui.
Stéphanie se définit comme une hypersensible et une maman de deux garçons, dont un qui est hypersensible. Et elle dévoile les clés pour exploiter ce potentiel et faire de cette particularité un trésor intérieur pour la citer. Stéphanie exerce dans un cabinet, dans un cabinet libéral à Paris et est formatrice de nombreux professionnels. Je vais donc vous laisser la parole, Stéphanie.
Ce sera un plaisir de vous écouter. Stéphanie, je vous laisse donc introduire sur les colères.
Introduction du sujet
Bonsoir à tous. Je suis ravie de cette invitation. Et c’est un sujet qu’on vous connaît tous. Surtout quand on est parent. Je reçois des enfants toute la journée. Et la colère, c’est un peu avec le sommeil, c’est le premier motif de consultation en séance.
Et puis moi, j’ai été une enfant qui était étiquetée très colérique. Je suis hypersensible, j’étais vraiment à fleur de peau, les réactions émotionnelles ont toujours été assez vives chez moi.
Ça va mieux. Maintenant que je suis adulte, ça va mieux. Maintenant, je suis thérapeute parce que j’ai beaucoup travaillé dessus. Mais c’est grâce à ça. C’est parce que je le connais bien. En fait, c’est ces montagnes russes et ces débordements émotionnels que je parviens à bien travailler. En fait, avec mes patients.
La colère
Donc, la colère, en fait, on sait que c’est important, même si c’est évidemment pour l’entourage, c’est très difficile à vivre, mais c’est important parce que c’est un moyen de s’exprimer pour l’enfant.
C’est vraiment le moyen de faire passer un message et généralement déclenché par une frustration quand il y a quelque chose qui plaît pas à l’enfant ou quand il n’est pas satisfait sur le champ. Mais ce qui est important pour eux, c’est que c’est vraiment une façon d’exprimer leurs désirs et ou de se poser.
Il y a des enfants qui, justement, sont traversés par ces émotions, mais retiennent et font moins de colère, voire n’en font pas pour certains. Ce n’est pas forcément mieux. C’est ce qu’il faut se dire. Évidemment, c’est plus facile à élever un enfant qui fait moins de colère, mais ce n’est pas forcément mieux parce qu’une autre. C’est une façon de ne pas peur de prendre le temps.
C’est une façon pour l’enfant de s’exprimer et c’est important.
C’est ce que je me disais en tout cas, quand je voyais mon deuxième surtout, qui est beaucoup colérique, car il est hypersensible. Et tout a toujours pris des proportions assez dingue. Et je me disais toujours que OK, c’était dur à gérer. Ce n’était pas facile à vivre, mais quelque part, il valait vraiment mieux que ça sorte.
Il valait vraiment mieux qu’il fasse une colère plutôt que il renferme tout qui gardent tout pour lui et moi.
Après ça, peut être des enfants qui ont des plaques d’eczéma, mais pas possible, qui vont en fait somatiser. Et qui vont réagir autrement. Quelque part, ce qui est sorti, ce qui est dit, c’est ce qui va moins embêter l’enfant. Il faut que ça sorte. On sait que c’est une étape de construction, que c’est nécessaire, que c’est une étape de construction de soi dans l’affirmation de soi.
Ça permet vraiment de s’affirmer
Ça permet quand on passe par des colères. On apprend à affronter des obstacles. Après, il y a une grande différence avec faire des colères de temps en temps, voire une colère par jour si ça n’en n’embête pas trop l’environnement, si ça vient pas trop mettre à mal la famille, le climat familial, alors ça passe plus généralement, de toute façon.
Les personnes ne consultent pas fait.
Ca devient problématique quand ça envahit le quotidien
Et puis, surtout, quand les familles ne parviennent plus à réagir comme il faut et sentent débordés, submergés un peu par la crise. Justement, par cette vague émotionnelle.
J’ai à chaque fois, il y a vraiment une chose qui pour moi. Et si je n’avais qu’un message à faire passer quand je parle des colères, je demande aux parents surtout de faire très attention à ne pas poser d’étiquettes. Et c’est vrai qu’il y a des enfants qui vont faire beaucoup plus de colères que d’autres.
Moi, j’en faisais partie. Ça n’aide pas à avoir confiance en soi et ça abîme vraiment l’estime de soi. Quand on entend qu’on est colérique, qu’on fait beaucoup de colères, j’entends des parents parfois qui peuvent dire c’est un enfant compliqué. On peut dire que c’est un enfant à problèmes. C’est difficile. Donc, ce qui est très important, c’est qu’il faut avoir en tête, c’est qu’il ne faut pas confondre l’émotion et l’enfant.
Ne pas confondre émotion et enfant
Donc, un enfant est traversé par une émotion, il n’est pas une émotion. Un enfant n’est pas quelque part la colère. Un enfant n’est pas colérique. Un enfant est traversé par des colères et ça, c’est très important et ça change tout. En fait, ça change vraiment beaucoup de choses de travailler comme ça parce que les gens peuvent récupérer son enfant beaucoup plus facilement. Quand on dit, quand on dit tout simplement Alala, mon pauvre, il y a une grande colère qui arrive.
Ou j’ai l’impression où il y a une grande colère qui emploie. Là, pour l’instant, on ne peut rien faire. Il faut attendre qu’elle passe. Il faut attendre qu’elle te laisse tranquille.
Quand on personnalise la colère et qu’on fait en sorte de ne pas confondre et pas dire t’es encore en colère, mais pourquoi tu fais ça. Ça change vraiment l’image que l’on a de son enfant. Ça change l’image aussi en miroir, l’image qu’il va avoir de lui et on préserve quand on ne confond pas justement son enfant et l’émotion.
On préserve son estime de lui même et ça, c’est le plus important
C’est vraiment le gros conseil autour des émotions en général.
Les peurs, c’est pareil, mais les colères, c’est vraiment important. Il faut garder en tête que l’on est tous traversés par des émotions. Évidemment qu’en tant qu’adulte, ce n’est pas facile aussi de gérer une colère quand on a une forte colère qui arrive.
On imagine avec un enfant qui n’a pas les mêmes connexions, qui n’a pas un cerveau qui est mature et qui subit complètement ce qu’il ressent.
Donc, il y a aussi un parallèle, évidemment, avec l’hypersensibilité
Quand on est hypersensible, on ressent les choses avec plus de puissance, plus d’ampleur. Et puis surtout, on a son cerveau qui sature beaucoup plus facilement. On se fatigue beaucoup plus vite et les crises un peu émotionnelles, elles sont plus fréquentes et elles sont plus intenses la plupart du temps.
Ce qui est important, c’est que en tant que parent, il faut vraiment qu’on s’arme de évidemment de patience, de compréhension, qu’on soit branché sur notre empathie. Et puis, en même temps, il faut qu’on reste cadrant.
Merci Stéphanie. On avait parlé des différents âges de la colère. Du coup, est ce que c’est possible de développer en disant de quel âge il s’agit et quel type de colère est associée avec quel l’âge.
Ages de la colère
En effet, il y a différentes étapes. Il y a les tout petits. On va dire jusqu’à dix huit mois et là, c’est vraiment une colère arrive. C’est juste une frustration de ne pas pouvoir communiquer et pouvoir s’exprimer et demander quelque chose. En fait, c’est vraiment s’exprimer et communiquer. C’est cette difficulté de communication qui peut générer de la frustration. Mais bon, à ces âges là, généralement, ce n’est pas problématique.
Ce n’est pas à ce moment là qu’on peut consulter, en tout cas. C’est à partir souvent autour de 18 mois. Il y’a vraiment le cap, 18 mois, 2 ans ou là, l’enfant a appris à marcher. Ça y est ils marchent. Ils sont autonomes. Et puis ils découvrent le jeu. Ils découvrent vraiment leur identité.
Le petit chat va se transformer en dictateur parce que comme il n’a pas encore les mots réels et qu’il a bien compris que c’était une personne à part entière dans la famille, il a envie d’utiliser cette posture et en même temps, il ne peut pas l’expliquer complètement.
Il va juste s’affirmer.
En fait, c’est vraiment la période d’affirmation
Le non va devenir la frustration et un éclat parce que le non voudrait presque dire qu’on ne lui laisse pas sa place alors que ça y est il a bien compris qu’il avait une place importante dans la famille et en plus, il commence à communiquer de mieux en mieux. Donc, il veut prendre cette place et il veut s’imposer. À cette période là, les colères, elles passent souvent par le corps. D’ailleurs, s’il y a des enfants qui mordent, qui frappent, qui hurlent, qu’il se roulent par terre.
C’est vraiment la période où, c’est le début de la communication. En tout cas, le vocabulaire n’est pas encore complètement riche.
L’enfant ne va pas avoir les mots qu’il faut pour pouvoir s’exprimer et puis s’affirmer. Donc ça va souvent passer par quelque chose de corporel et c’est à cette période là, on commence à avoir à cette période là, souvent à la crèche, il y a souvent un enfant ou deux qui qui va s’exprimer par des morsures et on a souvent ça un peu dans toutes les crèches à chaque fois.
Et c’est vraiment une grosse frustration où on ne parvient pas à dire les choses
Et la seule façon de communiquer, de partager son mécontentement et la violence de son mécontentement, c’est de venir mordre et de dire stop. Je ne suis pas d’accord, je suis pas content et au delà de ça, je suis vraiment très, très en colère.
Après, il y a la tranche des 2-4 et alors là, les 2-4 ans, mais on l’entend aussi avec l’âge de 3 ans.
En réalité, et c’est vraiment ce passage de 4 ans, c’est avant de rentrer en petite section de maternelle.
Et puis le tout début de la petite section de maternelle. Donc, ça dépend vraiment de l’enfant et du caractère de l’enfant. Mais souvent, il y a quelques mois, il peut y avoir un trimestre, voire un semestre un peu chaud émotionnellement et où l’enfant va vraiment tenter de faire face au pouvoir écrasant du parent.
Le parent décide. Et pour l’enfant, c’est insupportable
Parce que ils ont envie de décider eux aussi. Et il ne va pas se laisser faire. Il y a très, très souvent une période, un pic. Même pour les enfants plus calmes. Il y a une période d’opposition, il est la plus fréquente. C’est cet âge là. C’est vraiment entre 2 et 4 ans et ça va être sur un trimestre ou un semestre, à peu près en fonction de l’enfant.
Il tente vraiment de garder encore leur toute puissance. En fait, c’est pour maintenir leur identité narcissique. C’est vraiment ça qui est en jeu.
La tranche des 4-6 ans
Là, il y a vraiment la parole qui est d’un grand secours. Parce que l’enfant intègre la frustration progressivement, il apprend la patience et c’est dans cette tranche d’âge là, il y a plus de discussions possibles.
Parfois, c’est des discussions qui tournent en rond parce que là, pour le coup, il y a vraiment la parole. Et puis, on peut être dans l’échange avec l’enfant, mais ils seront pas forcément OK pour être raisonnés tout de suite.
À cette période là, on trouve plus facilement des astuces pour essayer de différer les choses, de mettre en place la patience, tout simplement.
Et puis, vraiment à cette période là que tous les outils autour d’apaisement fonctionnent le mieux parce que on peut échanger et on peut y passer un peu plus de temps et souvent au delà de 7 ans.
Les colères qui arrivent, elles, sont souvent en lien avec le rapport à l’autre, l’école, la peur de l’échec, le manque de confiance.
C’est des peurs aussi qui viennent nourrir un peu tout ça
Des peurs autour du social, de l’échange à l’autre.
L’enfant va pas être OK avec tout ce qui se passe, va pouvoir, accumuler souvent, des émotions en journées. Et puis il craque à la maison et souvent, il va se passer ça va être une réflexion à la maison, deux ou trois. Et puis ça flambe. Mais c’est l’allumette qui vient vraiment mettre le feu aux poudres de tout ce qui s’est passé dans la journée pour lui. Voilà, voilà les grands âges un petit peu autour autour des colères.
– Merci beaucoup. Est ce que c’est aussi possible de décrire la maison des émotions ?
La maison des émotions
J’en parle dans un de mes premiers livres. D’ailleurs, dans mon premier livre, il me semble que j’avais mis en place au cabinet avec les enfants. C’est pour vraiment faire la part des choses entre l’enfant et l’émotion. J’avais parlé de la maison des émotions.
Et j’ai expliqué que on a tous, on loge tous en soi, une petite maison que j’appelle la maison des émotions. J’explique que c’est au niveau du plexus solaire.
Je leur dis c’est au dessus du nombril, juste en dessous des côtes. J’essaie de leur montrer, on tâte, etc. Si on tâte et qu’on touche, en effet, on va si on appuie un peu sur notre plexus solaire. En fait, on sent qu’il y a quelque chose qui nous dérange. On peut être peut être plus ou moins en fonction de notre état. Mais généralement, on le sent.
Et parfois, quand on appuie, ça fait, on le sent tout petit peu, mais ça ne fait pas très mal.
Et puis parfois, très souvent, l’enfant est vraiment tendu et a accumulé beaucoup de tensions et d’émotions
On a mal. L’enfant a mal quand il appuie là, qui va sentir tout de suite. Et je leur explique. Si ça te fait mal, c’est qu’il y a beaucoup d’émotions qui sont à l’intérieur.
J’explique généralement dans cette maison des émotions, toutes les émotions qui nous traversent dans la journée passent par cette maison et généralement, elles restent pas très longtemps et elles repartent. Elles sont juste de passage dans cette maison des émotions.
Sauf que parfois, il y a une émotion qui va rester, qui va rester un peu cachée, par exemple, une colère ou une peur qui restent dans un coin. Et puis, il va y en avoir deux ou trois qui vont passer.
Elles vont voir des copines.
Il y a une autre colère qui va passer. Mais il y a deux, trois copines colères qui m’attendent, elles vont rester. Ça va faire un petit, un petit rassemblement de colère, par exemple. Ou de peur. Et alors là, ça envahit complètement l’enfant.
J’explique que quand il y a trop de colère, qui, au lieu de partir au lieu d’être de passage dans la maison des émotions, s’installent dans cette maison.
Et quand elles s’installent et qu’elles sont trop nombreuses, alors c’est difficile. Et c’est là où on peut en fait, on n’en peut plus. Et là, on peut être dépassé par cette émotion de colère et on peut faire une crise qu’on appelle une crise.
Mais c’est cette crise elle va être là pour justement faire parce que notre maison des émotions est trop pleine et elle va être là pour essayer de faire sortir ces émotions. Ça fonctionne bien avec, avec les peurs, avec la colère, la jalousie aussi.
Toutes les émotions qui vont être désagréables.
Les émotions agréables
Et puis j’explique par contre, si les émotions agréables veulent rester. Ça, il n’y a pas de problème. D’ailleurs, parfois, on s’en rend compte, par exemple quand on va à la fête foraine ou autre. Quand on passe vraiment des mots un moment dans le temps qui est assez merveilleux, alors on accumule justement ces émotions qui passent, ces émotions agréables. Elles s’accumulent et on se sent vraiment joyeux.
C’est sympa de leur montrer de cette façon là. Ça leur permet de sentir après, quand il y a un problème de pouvoir dire ah là là, mais tu dois avoir plein de colère dans ta maison et des émotions, mon pauvre, qu’est ce qu’on peut faire pour essayer de les faire sortir.
– Par rapport au livre dont je voulais parler en introduction. Les deux livres qu’on voulait mettre en avant dans ce livre et « Aider votre enfant à gérer ses colères » aux éditions Marabout et le « livre des émotions : La colère ». Je pense qu’il y a La maison des émotions, le premier.Quels conseils donneriez vous aux parents ? Au delà de la maison des émotions pour arriver à extérioriser les mauvaises émotions.
Qu’est ce que vous diriez ?
Comment gérer un enfant qui tape ses parents lors d’une colère ?
Quels conseils donneriez vous.
Les conseils, de façon un peu, façon générale, c’est important. Un enfant qui est souvent traversé par des colères, ce qui est un peu dur pour lui, c’est généralement autour de lui, on lui renvoie une image de lui qui est déjà le sait parce qu’il le vit.
Et en plus, l’environnement lui renvoie souvent une image de lui qui n’est pas très bonne. Donc, c’est difficile. Il va avoir son estime de lui même qui va être souvent assez abîmé. Il va manquer de confiance en lui et donc le but, c’est vraiment de tout faire à côté pour que cet enfant garde vraiment confiance en lui. Et donc, ça aide de souligner vraiment le plaisir des bons moments.
Dès qu’on fait quelque chose. Et puis, on pense pas forcément. On va aller manger une glace. On pense pas à se dire Ah oui, c’est sympa ce moment de manger une glace. On est bien, c’est de pouvoir le dire. Et quand on se balade et qu’on est bien et que l’enfant est apaisé, se dire c’est chouette ce moment là, à regarder comme ça à la mer ou à se balader en forêt.
On passe vraiment pour que l’enfant stocke ces moments là
aussi et se dise Ah oui, ma maman, elle avait dit que c’était chouette à ce moment là, on passait un bon moment. Donc ça, c’est vraiment important. Tout comme il faut évidemment, en parallèle, vraiment souligner tous les points positifs de l’enfant. Lui dire, c’est chouette, toi, tu fermes toujours bien les portes.
On a eu des problèmes de robinet chez mes parents et elle avait juste souligné que j’étais celle qui fermait bien les robinets. C’est tout simple, c’est tout bête. Je m’en souviens encore à l’âge adulte. Ça m’avait porté.
J’étais celle qui fermait les robinets. Mais je pense que c’est important d’aller trouver ce que l’enfant sait bien faire, voire fait juste bien comme ça de façon occasionnelle, et de le souligner à chaque fois, pour qu’il puisse pareil mémoriser des mots positifs le concernant et qu’il puisse un peu redorer son blason et avoir une belle image de lui.
Après, quand on parle un autre conseil, c’est quand on parle à un enfant.
Il faut vraiment faire en sorte de garder sa taille d’adulte avec l’enfant
qui est beaucoup plus petit, c’est de se mettre accroupi et le mieux en quand on a quelque chose à dire à un enfant, c’est vraiment de se mettre, a compris de prendre les mains de l’enfant et de le regarder dans les yeux et de faire vraiment en sorte de dire les choses calmement, mais à son niveau.
Et quand on me parle doucement, quand on prend les mains et qu’on parle en regardant l’enfant droit dans les yeux, le message passe beaucoup mieux. Alors évidemment. Alors oui, en effet en fait, clairement, quand il y a une crise, on ne va pas se leurrer, quand il y a une crise, il n’y a rien qui marche.
La plupart du temps, parce que quand il y a une crise, l’émotion, elle, est tellement forte. C’est comme un bouchon, une bouteille de champagne qu’on a à secouer. l’Énergie de la crise est là et on ne peut pas en faire l’économie.
Par contre, ce qu’on peut faire, c’est essayer de vraiment apaiser certaines choses, c’est de cadrer et de dire : tu es traversée par une colère, qu’est ce qu’on peut faire ? Par contre, le cadre est très important. C’est : tu n’as pas le droit de faire de mal à l’autre.
Le cadre
On dit comme on veut dans sa famille à peu près, mais on n’a pas le droit de faire du mal à soi et on a pas le droit d’abîmer son environnement. Parce que ça, il faut le dire et il faut le dire. Tu dis à ta colère qu’elle n’a pas le droit de faire ça, qu’elle n’a pas le droit de dire qu’elle n’a pas le droit de faire ça.
Et puis, est ce que tu as besoin que je sois à côté de toi pour pour t’aider à faire partir cette colère ?
Est ce que tu besoin d’être seul pour que tu vas réussir à faire partir cette colère tout seul.
Essayer de rentrer un petit peu dans son univers et surtout de décoller la colère et l’enfant pour que lui puisse plus rapidement, à un moment, se dire OK, j’ai envie que ça s’arrête aussi, mais s’il est confondu, ça ne va pas marcher.
Alors si on réussit à lui décoller et dire il y a un moi et il y a la colère
Alors ce sera beaucoup plus facile pour l’enfant d’avoir envie que ça s’arrête et de faire l’effort de s’apaiser.
Ensuite, on pourra voir des cas, de voir les questions de tout le monde après, mais si je reviens juste sur les conseils de façon vraiment générale, ce qui est important aussi pour chacun, c’est que l’enfant entende parler des émotions, de pouvoir dire aujourd’hui, par exemple, nous fait souvent à la maison, fait souvent un tour de table le soir pour dire qu’elle a été le bon moment de la journée, le moment qui était moins sympa.
Ouvrir un espace de parole
Et ça permet déjà d’ouvrir un espace de parole et de pouvoir partager à sa famille ce qui s’est passé pour tout le monde. Mais aussi, ça permet aussi à l’enfant d’entendre que mon frère aussi. Aujourd’hui, il s’est mis en colère et où maman s’est mise en colère aussi.
Il n’y a pas que lui et que même s’il ne voit pas son père, sa mère, son frère, sa soeur, son enfant, qu’importe toutes les personnes qui vont être là ce soir là table peut être des amis, peut être des voisins sont aussi traversés par des émotions désagréables et peuvent aussi se mettre en colère. Et parfois mal réagir, même quand on est adulte.
Ce qui est sympa aussi pour les parents, c’est de dire est ce que vous avez une idée, comment on pourrait faire.
Généralement, les enfants ont plein d’idées assez rigolotes d’ailleurs, et ça leur permet d’avoir aussi des outils dans leur petit sac et se dire que y a une émotion qui arrive. Ils vont se souvenir des outils des parents ou des outils de leur environnement et que eux aussi peuvent s’en servir.
Donc ça, c’est assez bien de prendre cette habitude là
C’est tout simple, mais ça marche toujours. Ça apaise pas mal de choses, généralement pas mal de conflits. Mais comme toujours, tout ce qu’on va faire avec un enfant, si un enfant fait une colère, ce n’est pas en sortant un livre et un livre de relaxation que ça va marcher sur le moment. C’est pas ça.
Ces exercices, avec ces exercices on va semer des graines de bien être et de confort émotionnel, ce qui va permettre de surfer la vague émotionnelle avec plus de facilité après. Ou faire en sorte que même si la vague, c’est un tsunami, derrière, en fait, ça redescend et ça s’apaise beaucoup. Plus rapidement et beaucoup plus facilement. Il y a vraiment ça à voir. Et puis ça, on le sait. Mais passer du temps avec son enfant.
Parfois, on est débordé et on a besoin de continuer nos mails sur notre téléphone ou notre ordi à faire à manger.
Rituels
Et on a tous des vies qui, parfois, assez intenses. Même quand on est dans des passages de vie assez intenses comme ça, se dire que pendant 10 à 15 minutes, même si c’est 5 minutes, c’est vraiment un temps de qualité. Ou bien que soi et son enfant. Et juste de s’allonger par terre et de se dire
Alors, tu fais quoi ?
Et ça fait pour chacun que chacun puisse trouver son petit, son petit moment à lui avec son enfant, et pas forcément juste l’histoire du soir. Parce que ça, ça rentre dans un rituel, donc c’est encore autre chose. Mais c’est bien de passer du temps de qualité, même si c’est pas très longtemps, c’est lui accorder de la valeur. Et puis évidemment, faire attention à son propre comportement.
Parce que quand on nous mêmes s’énervant très fort pour pas grand chose ou juste pas grand chose étant, ça fait dix fois que je te demande d’aller mettre en pyjama ou d’aller se brosser les dents.
Et puis, quand on finit par s’énerver ou dire vraiment sèchement les choses
Nous, on avait un jeu à la maison. C’est quand on était assez en colère comme ça. C’était de pouvoir dire tout ce qu’on avait envie de faire à l’autre. Et généralement, ça finit en fous rires.
C’était devenu un jeu de trouver les tortures rigolotes, juste avec des mots qu’on pourrait faire à l’autre. Quand on fait ça, ça finit toujours en rigolant. La plupart du temps, ça permet vraiment de switcher le kaléidoscope émotionnel.
Ne pas minimiser
Et puis aussi et surtout. Autre petit point, c’est ne jamais minimiser les querelles avec les frères et sœurs ou avec les amis, ou ce qui se passe à l’école parce qu’on peut très rapidement se dire que c’est rien. Ça ne s’est pas bien passé avec sa copine aujourd’hui, etc. Sauf que pour un enfant, une petite fille, par exemple, qui a passé six à huit heures avec sa copine, si elle a été mise de côté toute la journée, elle a accumulé en fait de la peine ou de la colère.
Toute la journée et le soir, elle est complètement azimuté et ça ne va pas. Ça ne va pas du tout. Ca peut être une crise de larmes. Ça peut être une colère, ça va. Il vaut mieux que ça sorte d’ailleurs qu’elle aille se coucher avec ça. Il vaut mieux que ça sorte d’une certaine façon. C’est pour ça que quand un enfant, quand on pose la question et qu’un enfant dit ça ne s’est pas bien passé avec un tel ou où j’en peux plus de mon petit frère, il me prend toujours mes jouets.
Faut vraiment éviter les phrases qui banalisent et on dit c’est rien ou je sais, c’est bien de partager.
Eviter les phrases qui banalisent
Toutes ces phrases un petit peu générales qui nous permettent de passer à autre chose. Ben ça vient pas aider l’enfant. Pas du tout. Souvent même, ça vient juste ajouter de la frustration.
Si on met juste deux minutes de se dire comment tu te sens. Même si notre enfant parle de notre de son frère, c’est dire qu’est ce que je peux faire pour t’aider, à ton avis ? C’est d’essayer de rendre l’enfant proActif dans la prise de position en tout cas, et dans la lutte pour trouver des solutions à ce qui se passe.
Quand on pose la question souvent l’enfant a des solutions, quand on essaie juste d’en donner, l’enfant ne va pas avoir l’opportunité de dire ce qu’il pense ou à quoi il pense.
Et souvent, on passe à côté. Donc, c’est important d’ouvrir cet espace de parole.
Questions :
Comment gérer un enfant de 2 ans qui tape ses parents lors d’une crise ?
C’est important d’essayer en effet de reprendre en disant que, par exemple, la maison des émotions de dire qu’il y a une grosse colère qui en lui, de décoller justement, donc, cette image de la colère à l’enfant jusqu’à ce qu’il n’y ait pas de confusion possible. Ça, c’est important de lui répéter, même si ça vient pas tout de suite et de lui répéter, au fur et à mesure.
Et par contre, de dire cette colère elle n’a pas le droit de taper, elle n’a pas le droit de nous taper. Et par contre, toi, t’as le droit de taper. Si vraiment tu ne peux plus et que la colère, c’est trop fort. Mais il faut que tu tapes autre chose. Et là, il faut trouver des alternatives. Prendre un coussin, de taper très fort le coussin au sol, ça peut être de frapper le doudou avec le coussin.
S’il faut en fait abîmer quelqu’un ou quelque chose, c’est abîmer une peluche
Mais en tout cas, en tapant avec un coussin, c’est pas mal. C’est vraiment essayer de trouver. Ou alors pour certains, alors, deux ans, c’est un peu trop petit. Mais ce qui fonctionne super bien. Généralement, à partir de 3/4 ans, c’est le punching ball. Mais là, on achète vraiment les gants aussi et on peut même acheter le petit casque qui va avec
Et se dire allez, on met la colère. Et puis j’ai au cabinet, fait la psychologue du cabinet. Elle en a un dans sa salle et elle a dessiné un visage sur le punching ball. Et donc, elle demande vraiment à l’enfant de visualiser la personne. Parce qu’évidemment, l’enfant n’a pas le droit de frapper.
Parfois, ça peut être de frapper dans de l’eau si l’enfant est énervé et qu’on peut avoir ou une grande bassine ou dans le bain, par exemple, c’est de taper avec les poings dans l’eau. Alors ça éclabousse. Mais c’est pas grave, ça permet de décharger cette émotion, en fait vraiment cette vibration, cette énergie.
Alors si je continue, qui va déterminer quel enfant est hypersensible ?
Je pense que les parents peuvent très bien le voir. Moi, j’ai mon dernier livre sur l’enfant hypersensible. En lisant ce type de livre, que ce soit le mien ou les livres qui existent sur le sujet, on peut rapidement s’apercevoir, en fait, si ça concerne notre enfant ou pas. L’hypersensibilité, ça concerne à peu près un tiers de la population. Et ces pensées entre avant, on disait un cinquième de la population.
Les récentes études disent que c’est plutôt un tiers. Et donc, on va dire que c’est peut être pas de l’hypersensibilité, mais une forte sensibilité pour que ce soit un tiers. Et clairement, l’hypersensibilité pour un cinquième de la population. L’hypersensibilité, c’est quand on manque un peu de filtres par rapport à l’environnement et on perçoit beaucoup d’informations, ce qui fait que ça sature très vite le cerveau et toutes les informations sont assez vives.
Et sur le plan, et donc les émotions vont être très fortes la plupart du temps.
Et comme on sature assez vite, il y a une fatigue qui est là assez rapidement. Et donc, ça aussi contribue au fait d’avoir des explosions émotionnelles beaucoup plus facilement. Mais là, je vous renvoie. C’est un autre sujet, même si c’est corrélé parce qu’il y a pas mal de colère chez les enfants hypersensibles. Mais je vous renvoie plutôt à tout ce qui existe autour de l’hypersensibilité et tous les derniers ouvrages qui sont très chouette
Mon fils âgé de 3 ans se tape souvent la tête dans les murs des frustrations
Oui, c’est comme tout à l’heure pour l’enfant de 2 ans qu’on fait que ce soit frapper les autres ou se frapper soi il faut à chaque fois dire qu’on ne peut pas. En fait, c’est ça pourrait lui faire vraiment trop mal. Et il faut mettre le cadre.
Et dire que par contre, il a s’il a besoin de frapper quelque chose, il faut trouver une alternative parce qu’il a le droit. Est ce que c’est frapper avec un coussin ? Est ce que ces données mettent une grande bassine d’eau et taper dans l’eau. Quand on est dans un jardin, ce qui est très bien, c’est de courir dehors et dur, de crier, crier très fort en courant. Et ça, on peut le faire ensemble.
Ça permet de vider un petit peu ce trop plein d’énergie et ça atteste très souvent la colère. Et ça peut être d’ailleurs, quand on peut se permettre de crier comme ça quand on est dans un appartement parisien.
Et après, ça enlève pas complètement la colère en claquant des doigts, mais ça apaise vraiment la colère.
Comment réagir face à un enfant qui tape l’adulte alors qu’il n’est pas d’accord ?
Alors là, ce qui est important quand on sait que c’est quelque chose qui est un peu ritualisé, c’est d’en parler avant et donc de, par exemple, d’en parler le matin en disant quand il arrive, tu sais, le soir, c’est papa ou maman qui viendra te chercher.
Tu te souviens à chaque fois, y a une grosse colère qui vient, qui arrive à ce moment là. Et puis t’as envie de taper, mais tu sais qu’on peut pas taper. Alors comment on pourrait faire si jamais cette grosse colère ?
Aider quand l’enfant va bien l’aider à trouver des solutions. Qu’est ce qu’on pourrait faire pour que ça n’arrive pas ? Pour que l’enfant se mette déjà en route et commence à y penser avant. Et puis juste avant une demi heure avant : ça va être l’heure bientôt. Voilà, c’est l’heure des papas et des mamans. Bientôt, on va venir te chercher, puis en parler de façon plus générale. Parfois, on est pas très content.
Voilà, c’est vraiment d’essayer de mettre un espace de parole autour de ça. Et puis, juste avant que le parent arrive, tu te souviens ? Tu te souviens que parfois, la colère arrive. Qu’est ce que tu pourras faire pour essayer d’apaiser la colère ou la faire partir ou pas trop embêter quand papa ou maman arrivera. Et le fait de faire ça, ça apaise. Ça permet à l’enfant de pas être surpris par l’émotion quand elle arrive et de s’y préparer.
Ca fonctionne pour les 3 4 ans, la maison des émotions pour les plus petits, c’est peut être plus compliqué
Moi, j’en parle avec les petits à partir du moment où on peut discuter un petit peu. Évidemment, il y a des enfants qui a 2 ans, 2 ans et demi et parviennent quand même à déjà super bien s’exprimer. Et on peut assez facilement utiliser la maison des émotions pour les enfants qui ont un peu plus de mal à parler, à bien s’exprimer.
On peut en parler, mais comme il n’y a pas le retour et qu’on ne peut pas vraiment avoir cette discussion autour, c’est vrai que ça va être un peu moins facile, donc c’est plus réalisable pour les petits.
Ces personnages là, si c’est par exemple les livres que vous avez chez vous en support, ça peut être des personnages là qui sont repris en fonction, ça peut être autre chose si vous avez la couleur des émotions. Alors dans ce cas, vous pouvez partir sur la couleur en fonction du support que vous avez à la maison.
Mon fils de 2 ans et demi parle très bien, mais mordra ou pincera. Comment lui expliquer qu’il ne faut pas faire mal ?
Alors ça, c’est vraiment cette pulsion et c’est cette fameuse pulsion qu’ont ces enfants, en fait. La frustration et ça monte et ça passe par le corps. C’est ce que je vous disais tout à l’heure. Quand il y a cette pulsion qui arrive, c’est quand elle est là, de toute façon.
Qu’est ce qu’on peut faire quand on le sent venir, quand on sent que ça monte, alors on peut en parler, mais parfois, l’enfant ne se rend pas compte que l’enfant est vexé ou si il se passe quelque chose.
Il va pincer sa sœur très fortement. Ça peut se faire de façon un peu plus froide et pas forcément sous le coup d’un pic émotionnel. Et ça, c’est important de pouvoir évidemment le travailler quand ça va bien dans les moments entre eux.
Par contre, il s’est trouvé une solution. Par contre, si t’as le droit d’être en colère, t’as le droit de pas être content.
Il faut qu’on a le droit de le dire, mais il faut réussir à le dire différemment. Qu’est ce que tu pourrais faire et proposer ? Est ce que c’est l’enfant a des petites, des petites balles en mousse dans sa chambre? Et puis, quand il n’est pas content, il a le droit de les jeter sur son lit.
Est ce que c’est de prendre les coussins et puis de crier en tapant sur son lit avec ses coussins ?
Par exemple, lorsque l’enfant va pouvoir trouver parce qu’ils sont, ils sont très souvent, mais plein d’idées. Il faut s’appuyer sur leurs idées. C’est ce qui fonctionne le mieux.
Comment expliquer cela à un enfant sur un enfant de 18 mois, c’est la même chose. C’est vraiment. C’est même s’il est petit et que l’on ne peut pas avoir de grands échanges. On a quand même nous en tout cas, on va dire les choses. Et l’enfant va pouvoir s’exprimer, mais pas complètement en tout cas, sur ce qu’il ressent, parce que c’est ce qui va être le plus difficile pour lui à communiquer
Mais c’est de pouvoir dire que la grande colère est encore passée le pauvre. Moi j’essaie vraiment à chaque fois de dire que ce n’est pas drôle pour lui, alors que l’enfant peut être en crise de dire Ah là là, c’est vraiment pas drôle. Françoise Dolto parlait avec ses enfants, elle parlait de l’ourson. C’était l’ours. Je ne sais plus si c’était l’ours mal léché, mais le nommer.
Mais c’est encore l’ours machin qui vient me voir. Il va rester combien de temps cette fois ci ? C’était pas eux le problème, c’était cet ours qui passait. C’est pareil pour cette colère : la maison des émotions, toutes ces images en fait, c’est de se dire que ce n’est pas de leur faute. Par contre, c’est là. Qu’est ce qu’on peut faire pour accompagner ça ? Et c’est à chaque fois en fonction de l’âge de l’enfant
Trouver une possibilité de s’exprimer et de décharger cette énergie un peu trop désagréable est un peu fort pour lui.
Comment gérer les colères et frustrations d’un enfant de 4 ans TSA troubles du spectre autistique ?
Sachant que même quand c’est une explication, il peut jeter ses lunettes.
C’est très différent d’un enfant à un autre aussi, évidemment. D’autant plus avec un trouble du spectre autistique. Parce qu’il y a certains enfants qui vont être très réceptifs au toucher et à l’enveloppement pour apaiser les colères.
Et il y a d’autres enfants autistes, en fait, qui, au contraire, vont absolument pas vouloir toucher et le toucher quand c’est possible c’est vraiment un axe d’entrée en fait pour apaiser les émotions d’un enfant avec des symptômes autistiques. Tout dépend vraiment de l’enfant.
Il y a tellement de possibilités que c’est difficile de les lister. Mais quand on en sait plus sur l’enfant et quand on connait bien l’enfant, c’est essayer de passer parce qu’il l’aime et ce qui est possible pour lui. Parfois avec des nounours d’ailleurs, ou pour pareil, le mettre en dehors.
Mon garçon de 5 ans fait des colères, enfin fait une crise. Il tape, crie. Il ne veut pas qu’on lui parle, même si je demande s’il a besoin de moi. Il ne veut surtout pas qu’on le touche ni le regarde.
Alors quand c’est comme ça, c’est important de dire, de nommer, de dire qu’en effet, il est traversé par la colère. Et de dire je te propose là, par contre, il faut que tu aies un moment à toi. Et si l’enfant a une chambre, se dire que pour lui tout seul, il va dans sa chambre et qu’il attend que la colère passe
Et quand la colère aura fini de le déranger, alors il pourra venir. Ou alors se dire je passerai le voir pour voir si ça va mieux. Mais en effet, dans ces moments là, l’émotion, c’est tellement dur pour l’enfant, c’est ça le déborde complètement et totalement, que rien n’est possible. C’est comme si c’était il était dans le feu. Il est vraiment dans du feu et il est en train de se brûler.
Il peut rien faire d’autre que d’être dans cette crise. Donc, le but, c’est de faire en sorte que, il leur mette fin quelque part, qu’il puisse pas se faire de mal, faire de mal à l’autre, abîmer le matériel. En tout cas, l’environnement. Et puis, se dire aussi lui dire en tout cas, qu’on a le droit de pas avoir à subir ça.
Donc, il faut qu’il aille gérer ça dans sa chambre.
Quand on a tout essayé
Alors mon fils a 4 ans, et on lui a déjà expliqué qu’il a le droit d’être en colère, que c’est normal que papa et maman aussi. Non, mais qu’il est une manière d’avoir de la colère. On lui a proposé le coussin de la colère, souffler dans un tube dessiner sa colère pour qu’elle disparaisse de lui, etc. Mais rien n’y fait. Il est tellement dans sa frustration. Il hurle comme si on le battait. Il claque tout ce qu’il peut, nous répond mal et il ne veut rien faire ou même nous parler. À un moment, on est dépassé et on ne sait même plus comment réagir parce que j’ai le sentiment d’avoir déjà fait toutes vos méthodes.
Alors là, j’ai une question avez vous déjà essayé les fleurs de Bach ?
Parce que y vraiment que pour le coup, les colères, les fleurs de Bach, ça fonctionne super bien. Donc les fleurs de Bach sont des élixirs de fleurs ou d’arbres, sont des hydrolase ou pas des huiles essentielles. Et ça marche vraiment très bien.
Alors pour savoir ce qu’on peut mettre dans le composé, le docteur Bach, c’était un bactériologie homéopathe anglais qui a décidé à un moment de sa vie. Parce qu’il avait remarqué qu’en fonction de la typologie des personnes, les bactéries prédominantes étaient assez ressemblantes, c’est à dire une personne qui était très colérique, assez grand, assez fin, allait avoir tel type de bactérie qui prédominait.
Et dans ses recherches, il s’est dit que pour lui, tout était fait. Il était déjà dans l’intelligence en fait le ventre comme deuxième cerveau. C’était il y a assez longtemps et pour lui, il était persuadé que la clé de tout, c’était l’émotionnel et qu’on pouvait soigner énormément de choses avec les émotions.
Et étant homéopathe, il avait aussi envie d’avoir de travailler un peu différemment et il a décidé de tout lâcher pour partir faire des recherches dans la nature. Et comme il était lui aussi un hypersensible, il avait des facilités pour entrer un peu en vibration avec la nature. Il a trouvé trente huit fleurs ou arbres qui viennent travailler des émotions spécifiques à chaque fois, il part du principe que quand on a besoin de cette fleur, c’est qu’on est un peu en déficit sur le plan émotionnel, de ce que la fleur peut, en tout cas de ce que la fleur vibre, je vais le dire comme ça, je ne sais pas comment le dire.
Il y a 38 élixirs des fleurs de Bach pour les colères
Mais je voulais noter tout à l’heure pour ne pas ne pas en oublier.
Mais tous mes patients quasiment repartent avec un flacon de fleurs de Bach. Et c’est magique. Mes patients c’est rigolo, on va m’appeler la magicienne.
Et comme c’est un spray, ou alors en gouttes en fonction de qui va vous les faire. C’est très facile à prendre et ça, ça apaise réellement les émotions. Donc, pour Vanessa, pour votre fils, il se fait des grandes colères comme ça. Il y a une fleur qui est super important, c’est le prunier.
C’est Thierry Ploum, c’est quand on a fait, on a des colères un peu explosives quand le corps participe et qu’on ne peut pas gérer cet éclat corporel émotionnel.
Thierry Ploum ça vient vraiment aider à retenir son corps. Thierry Ploum C’est super important. Je vais vous dire toutes les fleurs que moi, je donne assez souvent en fonction de l’enfant. Mais évidemment, parfois, les colères, elles vont être elles vont se déclencher parce qu’il y a une grande peur. On va dans ce cas, c’est la peur qu’il faut gérer.
Ça apaise justement cette cette façon d’utiliser son fort caractère. Il va y avoir impatience avec impatience et l’impatience, c’est une jolie fleur et ça porte un peu son nom. Ça, c’est par rapport à la frustration.
C’est quand on n’est pas au même rythme que les autres et qu’on peut ne pas supporter le rythme de l’autre, que ce soit un rythme qui n’est pas assez soutenu ou qui est trop soutenu pour soi. Ça crée justement ces frustrations. Ça peut être aussi parce que on a envie d’avoir quelque chose et on diffère le parent différe en disant c’est pas maintenant. J’ai envie d’une glace ou un deuxième yaourt.
Bah non, c’est pas maintenant. C’est une question de temporalité pour l’enfant, parce que c’est pas maintenant mais l’enfant il en veut tout de suite. Et cette question de temporalité, elle vient vraiment s’apaiser aussi avec cette fleur avec impatience.
C’est vraiment la fleur aussi la fleur de l’injustice
Alors je dis aussi parce que verveine, c’est aussi la fleur de l’injustice. Mais ce n’est pas le même type d’injustice. Verveine, c’est quand on n’est pas d’accord, parce que ce qu’on porte, c’est tellement fort. On a envie d’emmener les troupes. Willows. C’est pas du tout la même énergie. Willows, c’est le seul pleureur. On se plaint. Caliméro, Willows, Caliméro, c’est quand on se plaint, on n’est pas d’accord. On trouve que c’est pas juste ce qui nous arrive.
Généralement, il y a toujours quelqu’un qui, dans la pharmacie, qui est formé à peu près ou en tout cas, qui va connaître un petit peu et qui peut vous aider à choisir les bonnes.
Mais un tube de fin, un flacon, par exemple si je veux acheter juste verveine, ça va en fonction de là où vous l’acheter. Ça va être entre 9-10 euros et 12-13 euros. Et donc, si vous voulez ce qu’on peut en mélanger 7 dans un flacon, si vous voulez faire votre propre mélange, ça peut vite devenir cher.
Donc, moi, je vous conseille de faire une, soit vous vous renseignez bien
Vous regardez, vous lisez, puis vous essayez que trois ou quatre les principales, soit vous faites juste une consultation avec un conseiller agréé en fleurs de Bach. Si vous tapez conseiller agréé Fleur de Bach, puis votre région, vous allez avoir la liste
Les fleurs de Bach, c’est d’une aide précieuse par rapport aux émotions.
Ma fille va avoir trois ans la semaine prochaine. Nous assistons depuis le début de la semaine à des colères terribles hurle, se roule par terre, se tape.
Peu importe ce que je propose, je suis complètement démuni face à ça. Je ne sais plus quoi faire, voilà, les fleurs de Bach seraient très bien aussi et que là, il y a quand même une petite question c’est parce que j’ai l’impression que si subitement, ça ferait bien un petit peu de voir, parce que parfois, comme ça, quand c’est subi, c’est quand les choses arrivent subitement.
Il peut y avoir un déclencheur. Il peut y avoir quelque chose qui s’est passé et ça peut être parfois, je pense aux peurs parce qu’à ces âges là, il peut y avoir une grande peur. Et l’émotion était tellement forte que ça, ça peut être un peu cristallisé pour l’enfant.
Et après l’enfant, il va bien et doit faire cette journée avec ce fond de mal être sans savoir ce qui se passe. Et donc, là, la moindre frustration, la moindre difficulté, la moindre fatigue va mettre le feu aux poudres et il va y avoir des colères, des crises, etc
Donc, c’est bien d’essayer de retracer aussi ce qui s’est passé dans les jours précédents et puis de demander si votre fille va à la crèche ou nounou.
Savoir ce qui s’est passé est vraiment ce qui peut paraître anodin parfois pour certains, parce que ça peut être un sentiment d’injustice à 3 ans aussi très fort. Mais essayer de comprendre ce qui s’est passé pour voir s’il n’y a pas quelque chose qui a déclenché ça.
Ma fille de 6 ans. Comment gérer une colère cachée qui provoque des plaques d’eczéma ?
Dès que la plaque sort, je sais qu’elle a passé un mauvais moment. On en parle ensemble, mais comment faire pour que la colère sorte avant de la rendre dans un état pareil ?
Alors ça, c’est vraiment là. Vous pouvez travailler justement en dehors. Investir dans ces moments de bien être, de bien être aussi, de moments où on va trouver comment dire, comment évacuer l’énergie, qui peut rester un peu stockée en soi, ce qui fonctionne bien bien pour les enfants, c’est de courir et de crier
Ça paraît tout simple, mais ça fonctionne tellement bien pour les enfants qui font de d’eczéma comme ça. Moi, je propose souvent des chants. Donc, si vous avez la possibilité, en tout cas si votre enfant réagit souvent comme ça, c’est qu’en effet, les émotions ne sont pas assez extériorisé. Et le chant, ça aide énormément à extérioriser les émotions. Donc, si elle aime bien chanter, n’hésitez pas à la mettre dans un cours de chant.
Le chant
Enfin, une chorale, il faut voir avec là où elle est, à l’école, etc. Ensuite, c’est de la faire parler un maximum et ça peut être de tenir justement un petit journal de bord.
Si, par exemple, vous avez du temps en rentrant de l’école, ça peut être à ce moment là. Il faut trouver un moment où on est bien, tout le monde, le parent et l’enfant est calme, tranquille. Et on tient le journal de bord avec le journal des émotions.
Je ne sais pas comment s’appelle votre fille, mais de Capucine, par exemple. Et d’écrire se dire tiens, aujourd’hui, qu’est ce qui s’est passé dans ta journée
L’enfant n’a pas toujours envie d’écrire. Il y a certains enfants qui vont adorer remplir ce cahier, mais il y a aussi des enfants qui n’aiment pas écrire et du coup, qu’ils ne vont pas sur le moment vouloir investir cette activité, cet exercice.
Parce que l’écriture, c’est là où vous devenez le script de l’enfant et vous poser des questions. Et vous notez tout.
Il y a à décrire ce qui s’est passé dans la journée et c’est si moi j’aime bien aussi en fonction des enfants. Je leur fais imaginer la personne qui pourra tout le temps les aider. Il y a certains enfants. Ça va être la fée machin
C’est une personne imaginaire qui qui viendrait les aider
Pour leur donner les bonnes idées, pour sortir des situations, c’est de faire parler ce super héros. Donc généralement, il faut vraiment investir ce super héros. On lui donne un nom, on dessine, on fait en sorte qu’il existe quelque part et on peut même dire on va lui donner plein de traits de caractère.
On peut construire l’image de ce super héros. Et puis, quand on est en train d’écrire pour son enfant. Que dit son copain ? C’est toujours mettre l’enfant en situation de trouver des solutions par lui même. Alors évidemment, on ne va pas le laisser complètement la dedans. On pourrait aussi nous glisser des idées.
Mais le plus important, c’est que l’enfant trouve des solutions par lui même après coup. Mais le fait de l’écrire comme ça, et puis de lister ses solutions, l’enfant va pouvoir les utiliser la fois d’après. Mais peut être que plutôt que de faire ça, il pourrait faire comme ça. Qu’est ce que tu en penses ? Voilà, j’ai trouvé ce type de solution
Parfois le parent et l’environnement familial joue un rôle déterminant sur l’origine de la colère de l’enfant.
Intervenir sur l’enfant, sur les parents, sur les deux.
Bien évidemment que l’environnement a aussi son importance. Et généralement, quand les parents commencent à essayer de trouver des solutions pour leurs enfants par des lectures, par ce type de conférences en tout cas, des ateliers, parfois, etc.
Les parents se remettent aussi un peu en question sur leurs façons de faire et sur l’environnement. Et c’est aussi de réfléchir et de réagir sur ce qui pourrait bouger de leur côté.
Parce que c’est très souvent en bougeant les deux que ça fonctionne le mieux. Pas juste que l’environnement. Il va manquer quelque chose pour l’enfant et que l’enfant, ça va fonctionner, mais ça fonctionnera beaucoup plus si on met l’environnement à profit aussi
En tant que maman, j’ai vu par hasard il y a quelques mois un dessin animé Vice versa, que je ne connaissais pas et qui m’a aussi beaucoup aidé à comprendre toutes les émotions de ma fille.
En effet, alors moi, je ne l’ai toujours pas vue. Ça fait longtemps que j’ai pu de plus de petits. Donc je m’étais dit qu’il fallait que je le regarde et j’y pense. Et je me dis il faut vraiment que je le regarde parce qu’il est super, mais pas mes patients m’en parlent.
J’ai déjà essayé de parler avec mon garçon de 5 ans le lendemain de ses crises, il dit chut. On ne parle pas de ça.
Oui, ça, c’est pareil. C’est assez fréquent, mais c’est parce que c’est difficile pour les enfants. Quand il y a cette crise qui arrive et c’est ce ça peut être lourd. Françoise Dolto ou cette terrible colère ?
Pour les colères que je décris dans mes albums pour enfants. Ce n’est pas très glorieux pour l’enfant. C’est assez difficile. Donc derrière, très souvent, les enfants ont un peu honte et n’ont aucune envie de retourner là dedans.
Il y a même des enfants, parfois, qui se souviennent plus trop. Il y a vraiment ce déni de ce qui s’est passé et qui peuvent d’ailleurs ça peut être très déstabilisant pour les parents parce que il peut y avoir parfois une crise qui dure une demi heure ou une heure.
Et puis quand l’enfant va mieux, mais l’enfant est complètement passé à autre chose et il peut vraiment repartir, avoir la vie comme si de rien n’était. Sauf qu’en tant que parents, nous, on a le bagage de la demi heure une heure de cri de colère d’avoir déployé tout ce qu’on a pu pour essayer de canaliser ça.
Et ensuite, très souvent, on est crevé et on a beaucoup de mal à passer à autre chose assez rapidement derrière. L’enfant a beaucoup plus de facilité. Moi, je préfère essayer de prévenir ce qui pourrait arriver après, mais ce qui est passé est passé. Parce que ça met trop de honte généralement pour l’enfant. Et puis il y a des enfants qui ont pas de raison d’en parler.
Et c’est vrai qu’il faut leur laisser cette possibilité.
C’est nous. En tant qu’adulte, on a besoin de revenir dessus pour essayer d’en parler. On peut le tenter parce qu’il y a certains enfants qui sont OK en fonction de l’âge. C’est souvent quand ils sont un peu plus grands qu’ils sont OK pour en reparler, mais c’est évidemment jamais très agréable. Sauf si l’enfant a réussi à bien décoller l’émotion lui même. S’il se dit que c’est justement cette ours qui est venu l’embêter, cette terrible colère qui a fait la fête.
Et voilà, s’il parvient à personnaliser la colère, alors c’est plus facile pour lui d’en reparler derrière. Mais sinon, il va être un peu honteux. Il ne va pas avoir envie. Donc c’est plus une question d’adultes et il faut essayer de ce qui est passé est passé.
Par contre, en tant qu’adulte, on peut très bien dire J’ai remarqué que souvent, quand on fait ça ou quand on va, prenons le supermarché parce que ça peut être un cas fréquent quand on va au supermarché comme t’as envie de pas mal de choses. J’ai remarqué que souvent, les colères venaient embêter à ce moment là.
L’enfant sait que ce n’est pas oublié.
Ça existe quelque part, ça existe sur son tableau a envie. Voilà, c’est le tableau que je fais. Et ça, c’est pas mal de travailler de cette façon et de permettre aux enfants de une fois que c’est fini pour eux, c’est fini. Et en tant qu’adulte, il faut qu’on réussisse à dépasser ça.
Catherine qui demande l’homéopathie. En effet, il y a l’homéopathie, qui fonctionne aussi plutôt pas mal, mais je les connais pas.
Si, avant de connaître les fleurs de Bach, j’allais voir une homéopathe et ça aidé beaucoup à apaiser les crises.
Alors Maïwen, qui dit en effet tout Maïwen parlait tout à l’heure de sa fille qui faisait des crises depuis une semaine. En effet, c’est tout récent pour notre fille. Notre nounou est en vacances, donc en effet, changement de routine depuis le début de semaine. Elle a dû être gardée chez son oncle avec cousin et sa cousine, puisque j’avais un rendez vous.
En fait, il s’est passé quelque chose pour l’enfant et ça peut être très déstabilisant. C’est à dire que j’imagine que vous avez expliqué que sa nounou est en vacances. Mais votre fille peut avoir très peur qu’elle soit en vacances. Mais ça veut dire que peut être, elle reverra pas sa nounou. C’est insupportable pour elle. Ça peut nourrir des peurs. Ça peut vraiment nourrir pas mal de choses.
Il y a souvent un pic émotionnel, quelque chose qui est qui, qui vient malmener l’enfant derrière. Donc, il faut essayer de retracer un petit peu ça. Et puis après, je crois que c’est tout.
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