Bien alimenter son enfant

Une bonne alimentation joue un rôle capital dans le développement de l’enfant. Ainsi, le rôle des  parents est de veiller à leur apporter les nutriments nécessaires et les encadrer afin que l’enfant acquiert de bonnes habitudes alimentaires.

Le plaisir de manger, l’éveil aux goûts, la diversification alimentaire, se réunir pour manger est un moment de partage en famille. 

Les  premiers mois, place à l’allaitement ou à la nourriture liquide

Lorsqu’un enfant naît, les parents choisissent d’alimenter celui-ci soit avec 

  • l’allaitement maternel exclusif 
  • l’allaitement au biberon avec des laits infantiles 
  • ou ils se tournent vers l’allaitement mixte alternant lait maternel et lait infantile.

Avant l’âge de 4 mois, l’alimentation d’un enfant  doit être uniquement lactée. En effet, l’OMS (L’Organisation Mondiale de la Santé) préconise un allaitement maternel exclusif durant les six premiers mois de vie pour une croissance optimale. 

Par ailleurs, le lait maternel  semble assurer l’ensemble des besoins nutritionnels de l’enfant lors de cette période.

Une diversification progressive

Dès  4 mois, la diversification alimentaire peut débuter, car il faut savoir qu’entre 4 et 6 mois, le système digestif est suffisamment mature pour digérer d’autres aliments que le lait. La diversification se fait au rythme de l’enfant, en variant les goûts et les aliments et doit en parallèle être toujours  associée au lait. 

Petit à petit, et en prenant des précautions (écraser les aliments),on peut proposer à l’enfant des aliments tels que les légumes, les laitages,  les fruits, la viande, le poisson…

Il est inutile de forcer votre enfant s’il refuse un aliment, vous pourrez réessayer quelques jours plus tard. 

1 et 3 ans : objectif une alimentation diversifiée et équilibrée

Aux alentours des 1 an de l’enfant, l’alimentation est variée dans son quotidien. Cependant, jusqu’à 3 ans, le lait reste un aliment essentiel afin de prémunir les apports en calcium et dans les faits les besoins sont compris entre 500 et 800 ml de lait ou sous forme de laitage. 

La  diversification pas-à-pas des repas permet à votre enfant d’apprécier de nouvelles saveurs et va contribuer à introduire des habitudes alimentaires variées et équilibrées. Votre enfant arrive désormais à manger à peu près comme un adulte, avec des quantités moins importantes, il peut désormais partager le petit-déjeuner parental (trop tôt pour le café) mais offrez lui un  produit laitier, un produit céréalier, un fruit ou encore un bon jus de fruit frais. 

Quant aux repas du midi et du soir, faites la part belle aux légumes, à la viande, aux féculents etc…Les 4 repas par jour sont  toujours nécessaires pour vos chérubins (3 repas et une collation dans l’après-midi), il faut tenter de les diversifier autant que possible les mets.

À  l’heure du  goûter, ils vont adorer les gâteaux faits maisons et cuisiner avec eux ! Ils adorent ça !

À partir de 3 ans, l’éducation au goût est capital

En vous armant de patience, d’imagination  et en y allant progressivement vous arriverez à faire manger  tous les aliments à votre enfant. Pourquoi ne pas décorer les haricots verts ou transformez votre courgette en ourson à croquer ?

Il est essentiel d’introduire un seul aliment à chaque fois, en évitant de les mixer au début, car il faut du temps à l’enfant pour apprécier et connaître un aliment. 

Jouez avec votre enfant, faites de ce moment un jeu gustatif et incitez le à goûter à chaque fois.   

L’appétit de chaque enfant est  différent 

Un enfant ne se laisse pas mourir de faim, tous les enfants ont un appétit inégal. Tant qu’il n’a aucun problème de croissance, il peut ne pas avoir faim lors de certains repas (tout comme vous).

Pour les petits mangeurs, servez de petites quantités de chaque aliment afin qu’ils mangent de tout. 

En mettant en place dès le plus jeune âge une alimentation saine, variée et équilibrée, les parents garantissent à leurs enfants les fondements pour leur alimentation de futur adulte. Les bonnes habitudes se prennent très tôt, et de plus, ces pratiques réduisent  le risque de développer des troubles liés à l’alimentation, comme l’obésité ou encore le diabète. 

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