Coucou les amis,
On espère que vous allez bien et que vous avez passé une bonne semaine ! Au risque d’être lourd, je vous rappelle que dans exactement une semaine, mercredi soir prochain, nous faisons notre première soirée d’échanges.
Ce sera l’occasion parfaite de vous rencontrer sur zoom et de discuter avec vous d’un sujet qui est très important à l’heure des écrans et des jeux vidéos : comment divertir intelligemment ses enfants ?
Pour participer, c’est gratuit ! Il suffit de vous inscrire sur ce lien pour que l’on vous envoie les infos de connexion.
Bonne lecture et n’oubliez pas de vous inscrire !
Louis
Sommaire
- Chronique de l’équipe : la parentalité et les chuchoteurs
-
4 situations pour expliquer la parentalité positive (Partie 1)
- Le conte de la semaine : Léo, le lion qui ne mangeait pas de viande
Chronique de l’équipe – La parentalité et les chuchoteurs
Quel rapport y a-t-il entre la parentalité et les histoires musicales ?
La parentalité est le grand ensemble et les histoires musicales en font partie.
La musique et les contes développent la sensibilité artistique, l’imagination et le rêve.
Le monde artistique rend l’existence plus belle et plus supportable.
Nous avons créé un groupe Facebook Conseils et échanges sur la parentalité positive pour partager nos expériences de parents et nos solutions à nos difficultés.
Il y a vingt-cinq ans, j’ai été un pionnier dans les techniques des chuchoteurs, « l’homme qui murmure à l’oreille des chevaux ».
A cette époque nous n’étions que trois. Andy Booth, (un australien), Hélène de Corbigny et moi.
En devenant parent, j’ai été impressionné par l’aide que ces méthodes m’ont apportées pour comprendre et résoudre les problèmes de ma fille.
Le concept de base est de toujours voir le problème du point de vue de l’autre.
Par exemple, si ma fille ne range pas sa chambre, je me demande pourquoi.
Est-ce que c’est parce qu’un minimum de chaos est rassurant ?
Est-ce parce que son seuil de tolérance est plus élevé que le mien ?
(c’était le cas, en laissant le désordre s’installer, un jour, ma fille s’est mise à tout nettoyer, tout ranger par elle-même)
Pendant des centaines d’années, on a dressé les chevaux et les loups, les chiens, avec des systèmes de renforcements négatifs, des punitions.
Tout renforcement doit avoir lieu rapidement ou pendant le comportement à corriger.
Un chien qui mord vous met en danger et se met en danger lui-même.
La réaction doit être forte, claire et immédiate.
C’est la réaction appropriée à la violence.
Mais il y a de nombreux cas où le renforcement positif est bien plus efficace.
Les parents devraient tous apprendre à dresser des poissons.
Très difficile, impossible, de punir un poisson.
La seule solution, c’est le renforcement positif, récompenser immédiatement le bon comportement.
Ma fille fait la vaisselle. Ma femme lui dit : « Tu ne fais pas ça correctement, tu mets de l’eau partout ! »
Renforcement négatif, ma fille déteste maintenant faire la vaisselle.
Pour les chiens de compétition, on fait du « clicker training », on utilise un click pour signaler instantanément le bon comportement. Un click égale une récompense à venir.
C’est dire l’importance de la rapidité.
Il y a une dimension supplémentaire avec les humains grâce au langage : la négociation.
Il y a beaucoup à gagner en réalisant que nous sommes en permanence en train de négocier.
Les bons négociateurs sont ceux qui font deux gagnants.
Tu veux le Mc Do, okay si tu fais la vaisselle.
Tu n’as pas rangé ta chambre alors je ne paye pas la réparation de ton iPhone.
Par contre, « je regarde cette chaine de télé parce que je suis ta mère et c’est moi qui décide » est une négociation gagnant/perdant.
Est-ce que tu veux regarder « The Voice » demain ? Tu me laisse regarder mon émission et demain, je te laisse regarder « The Voice ». Gagnant/gagnant. Pas de rancoeur.
Pour les petits, le système bon point/mauvais point est efficace.
Le bon point peut être une immunité à une punition future.
Punition, tu sors la poubelle. « Immunité, je te donne mon bon point »
« hum… allons voir si ta chambre est rangée… »
La parentalité est un sujet passionnant.
N’hésitez-pas à partager vos expériences sur notre groupe Facebook ou en répondant à cet email.
Je vous raconterai bientôt les solutions que j’ai trouvées après des mois de grandes difficultés quand ma fille a traversé deux années de crises sévères.
J’attends avec impatience vos témoignages.
Stéphane
4 situations pour expliquer la parentalité positive (Partie 1)
Nathan a fait une petite série de mini-épisodes d’une minute pour expliquer la parentalité positive. Puisque les images sont plus fortes que les mots, je vous propose de regarder les quatre premières vidéos de cette mini-série :
Le conte de la semaine : Léo, le lion qui ne mangeait pas de viande
Léo est un lion grand et fort, il est encore jeune, mais il est déjà très respecté par tous dans la savane, car chacun sait qu’il sera le futur chef du clan.
Léo court plus vite que tous les autres lions du groupe, il rugit plus fort et sa crinière est sans conteste la plus belle et la plus touffue.
Mais Léo cache un terrible secret ; il ne mange pas de viande. Et un lion qui n’est pas carnivore, on n’a jamais vu ça !
Pourtant, rien à faire, Léo a tout essayé, mais la viande, ça ne passe pas, ça n’est pas fait pour lui ; lui, il préfère de loin une bonne salade de fruits !
Alors il a dû inventer des stratagèmes, pour ne jamais manger en présence des autres lions, prétextant toujours une affaire urgente ou un manque d’appétit. Mais il sent bien que ses amis commencent à se poser des questions ; alors Léo a le cœur lourd, il ne voit pas comment on pourra l’accepter et continuer de l’admirer une fois que l’on connaîtra son secret.
Alors qu’il médite seul au bord de la rivière, ruminant ses pensées noires, le petit Balthazar s’approche doucement de lui, l’air penaud, et lui avoue qu’il a un peu honte : il ne sait pas rugir, il essaye, mais il n’arrive qu’à miauler. Balthazar est très inquiet, une larme roule le long de sa joue ; il ne veut surtout pas que les autres lionceaux se moquent de lui.
Léo sourit et lui tapote affectueusement la tête de son énorme patte :
— Tu n’as pas à avoir honte, Balthazar ; bien au contraire, tu dois être fier de tout ce qui fait ta différence. Et personne n’osera se moquer si tu as confiance en toi.
Balthazar relève la tête, il sourit de toutes ses dents et s’en va en gambadant, soulagé et miaulant de plus belle.
Léo le regarde partir d’un air attendri, puis, observant son reflet dans l’eau il pense que si Balthazar est suffisamment courageux pour afficher sa différence aux yeux de tous, alors lui aussi doit pouvoir révéler son lourd secret.
Sa décision prise, il se rend pour la première fois à la table du déjeuner, où tous ses amis sont en train de festoyer en riant. Un tas de fruits sous la patte et un air de défi dans le regard, il s’installe à un bout de la table et commence à manger. Certains le regardent un peu curieusement d’abord, mais très vite chacun se remet à manger avec appétit, sans lui prêter plus d’attention que ça.
Ça alors ! Léo n’en revient pas que ça ait été si facile ! Finalement, il avait raison ; il faut être fier de ses différences, parfois les autres n’y font même pas attention, et ce qui nous paraît terrible à nous ne leur importe pas le moins du monde.
Si vous voulez nous donnez un petit coup de pouce, rien de très compliqué ! Transférez simplement ce mail à quelqu’un qui pourrait être intéressé….
Pour découvrir notre catalogue d’histoires musicales, rendez vous sur le site histoiresmusicales.com
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