Helloooo les amis,
Ce n’est pas une mauvaise blague, nous avons décidé de faire peau neuve ! Pas de panique, nous produisons toujours nos fabuleuses histoires pour vos enfants (D’ailleurs, nous vous avons mis une bande-annonce d’une de nos histoires musicales dans cette newsletter).
Ce qui change : nous allons vous proposer des articles d’experts sur le thème de la parentalité. En clair, je vous recommande de nous suivre si vous voulez savoir comment gérer une dispute entre vos enfants, si vous voulez avoir des idées d’occupations intelligentes pour eux ou bien même comment leur organiser des activités ludiques pour les distraire tout en vous amusant avec eux, …
Dans cette newsletter, vous aurez toujours une chronique de l’équipe et des conseils mais il y aura désormais bien plus. Alors, cette semaine, j’ai décidé de vous mettre encore une chronique de Stéphane. Je l’ai trouvée très émouvante et belle. Il nous invite à rêver davantage, à être plus artiste dans nos vies. Si vous lisez ce texte, vous allez comprendre beaucoup de choses sur nos Histoires Musicales. Merci Stéphane !
Je vous laisse tout de suite découvrir notre newsletter nouveau format !
Merci pour votre fidélité !
Louis
Sommaire
- Chronique de l’équipe : Être un artiste, c’est quoi ?
- Des blagues à faire à vos enfants aujourd’hui
- Cinq clés pour gérer les disputes entre enfants
- Le conte de la semaine : Pinou, le lapin de Pâques
Chronique de l’équipe – Être artiste, c’est quoi ?
Quand j’étais enfant, mon père m’a dit : on reconnaît un artiste parce qu’il ne peut pas vivre autrement ou faire autre chose.
J’ai trouvé ça vraiment bizarre.
Vivre de la création est extrêmement difficile. Ça l’était pour Mozart et ça n’a pas progressé depuis.
Qu’est-ce qui nous pousse à tenir, à tomber cent fois et se relever, à se décourager et pourtant y revenir chaque fois ?
J’appelle ça vivre dans deux mondes.
Le monde réel nous fait souffrir alors nous créons un monde parallèle, dans lequel tout est plus beau.
J’avais appris les techniques des chuchoteurs et sauvé un petit cheval, Manolo.
Un dimanche, je vais le voir dans le pré où il était en retraite et je ne le vois pas.
C’est ma fille qui l’a trouvé. Il était allongé dans la neige, squelettique, en train de mourir de faim.
Nous avons appelé un vétérinaire de garde et avons réussi à le retourner et le relever. Nous l’avons amené, titubant, jusqu’à un box, fait le maximum pour lui.
Deux jours plus tard, il était mort.
C’est ça la vraie vie.
Alors quand je raconte l’histoire du petit garçon, Fari, qui rencontre cette éléphante, Tima, enfoncée dans la boue et vouée à une mort certaine, il va être proche de l’échec et du désespoir mais finalement, lui, Fari, va pouvoir la sauver. Elle va pouvoir se relever et retrouver son éléphanteau Maïa.
Pourquoi alors la musique de « Fari et Tima » a-t-elle des thèmes si émouvants ?
Et bien il faut le demander à Manolo, que moi je n’ai pas pu sauver.
J’ai besoin de créer ce monde imaginaire parce qu’il me rend plus heureux et me permet de régler mes comptes.
Dans le nord de la France, quand on détecte un renard, c’est la mobilisation générale, il faut le tuer absolument. Les mêmes qui élèvent des faisans pour les tirer ensuite au fusil arrêtent toute activité pour aller traquer.
Alors j’ai imaginé que Marie, petite fille, allait réussir toute seule à se débarrasser des chasseurs. C’est l’idée du « Renard qui parle ».
La destruction des océans me rend malade.
Je vois des vacanciers qui ratissent tant les rochers à moules qu’ils deviennent blancs. Il ne reste même plus les algues.
Quand j’étais enfant, il y avait profusion de homards, crabes, poissons, c’est déjà terminé. En rentrant de la pêche, ceux qui vivent de la mer jettent leurs détritus dans l’eau. Bouteilles de bières, plastique, crabes vivants aux pinces arrachées…
Alors j’ai grand besoin d’Analoussia, capitaine de navire, qui va s’accrocher au dos d’une baleine pour la protéger d’un tir de harpon.
Cette vie serait tellement dure sans l’espoir qu’il faut des gens courageux pour se battre mais aussi des artistes pour sensibiliser et rêver d’un monde meilleur.
Stéphane
Des blagues à faire à vos enfants aujourd’hui
Deux pommes de terre marchent sur un trottoir. Une des deux se fait écraser, que dit la deuxième ?
Réponse : Oh purée !
Qu’est-ce que les enfants usent le plus à l’école ?
Réponse : les professeurs
Quel est le pain préféré du magicien ?
Réponse : La baguette
Je commence la nuit et je finis le matin. Qui suis-je ?
Réponse : La lettre N
Qui sont les deux sœurs qui ont la meilleure vue ?
Réponse : Les sœurs jumelles
Qu’est-ce qu’un hippopotame qui fait du camping ?
Réponse : Un hippocampe
Cinq clés pour gérer les disputes entre enfants
Les disputes, on les connait tous. Elles font partie de notre quotidien avec des enfants. Entre frères et sœurs ou avec leurs copains, les querelles sont normales. Elles participent à leur développement : les disputes permettent à l’enfant de s’affirmer, de se différencier des autres et d’apprendre à vivre ensemble. Mais comment réagir sans prendre parti ? Est-il possible d’anticiper les disputes ? Comment faire pour éviter qu’elles n’escaladent en conflits ? A quoi devons-nous être attentifs ?
Un enfant doit développer une série de codes de bonne conduite. Progressivement, il va se construire et apprendre à défendre son point de vue. Le rôle du parent est de l’accompagner afin de lui enseigner les limites à ne pas dépasser, lui enseigner les alternatives à un comportement inapproprié. Avec le temps, l’enfant apprendra à se faire comprendre sans hurler ou frapper. Un objectif : améliorer la dynamique familiale pour apprécier les moments ensemble.
1 – Corriger son attitude
Quand le comportement de l’enfant est inacceptable, il faut corriger son attitude sans le rabaisser pour éviter qu’il ne se sente inférieur. Evitons donc les formulations telle : « tu es un méchant garçon ». Optons plutôt pour des consignes claires sur ce qu’il ne faut pas faire : « tu ne peux pas donner des coups ».
La rivalité entre frères et sœurs est très courante, surtout lorsqu’ils sont assez proches en âge. Ils peuvent avoir tendance à vouloir « défendre leur territoire ». Rabaisser un enfant ou le braquer peut avoir des conséquences : créer du ressentiment, un mal être ou de la jalousie envers ses frères et sœurs. Ces facteurs pourraient exacerber les disputes.
2 – Ne pas prendre parti
Il n’est pas toujours nécessaire d’intervenir lors de disputes. Si les enfants se chamaillent, c’est souvent bien de les laisser régler leur problème ensemble. Ils pourront chercher des solutions par eux-mêmes et apprendre à gérer une situation conflictuelle.
Si la dispute est plus importante et que vous décidez d’intervenir, veillez à le faire de manière neutre. Dans une dispute, chacun a sa part de responsabilité. Quelques étapes vous permettront de désamorcer la dispute :
- Faire de l’enfant un observateur de sa propre situation :
Une bonne option est de décrire à l’enfant le conflit en cours et sa raison : « Je vois que vous n’êtes pas d’accord », « Je vois que vous désirez tous les deux le jouet ». - Ensuite, écoutez l’enfant sans réagir aux exclamations comme : « C’est lui/elle qui a commencé ». L’objectif est de soutenir les enfants pour qu’ils s’expliquent calmement et qu’ils comprennent pourquoi ils se sont disputés.
- Encouragez-le à proposer une solution de son plein gré. Parfois, cela peut être plus compliqué. Vous pouvez aider l’enfant à se rendre compte qu’il y a des alternatives au conflit. Expliquez-lui quelle autre réaction il aurait pu avoir à la place. L’important est qu’il comprenne qu’il a le droit de ne pas être d’accord et d’argumenter, mais qu’il doit le faire calmement. Au fur et à mesure, l’enfant va questionner son comportement naturellement et l’adapter à la situation.
- Si l’enfant est trop en colère, séparez-le et attendez qu’il se calme. Désamorcez ensuite la situation en suivant les étapes précédentes et en faisant attention à ne pas l’interrompre lorsqu’il explique pourquoi il est frustré.
- Lorsque vous avez trouvé une solution juste envers tout le monde, mettez-la en place pour voir si celle-ci fonctionne. Si ce n’est pas le cas, il sera toujours possible de demander aux enfants de proposer d’autres solutions (et de leur en proposer également au besoin).
3 – Maîtriser sa colère
Les querelles peuvent être agaçantes, irritantes ou énervantes en tant que parent. Mais il faut essayer de garder sa propre colère sous contrôle. Les enfants observent le comportement des parents et voient la manière dont ils gèrent une situation plus tendue. En s’énervant, vous envoyez un mauvais signal et vous créez un repère pour répéter votre comportement. Si vous sentez que vous n’arrivez plus à vous maîtriser, mettez-vous à l’écart afin de prendre une petite pause.
Ne pas s’énerver ne signifie pas ne pas être strict. Si les conflits comprennent de la violence, des insultes ou sont trop répétitifs, rappelez les règles à suivre et séparez les enfants physiquement. De là, vous pouvez les inviter à réfléchir à la situation.
4 – La jalousie entre enfants
Quand les enfants se chamaillent trop fréquemment, il peut être utile de se demander quelles en sont les causes. Souvent, la jalousie et la rivalité entre frères et sœurs peut être source de disputes.
Certaines phrases peuvent entretenir une rivalité entre les enfants ou avoir un effet négatif sur leur confiance en eux. Beaucoup de phrases qui peuvent sembler anodines ont des répercussions sur le comportement de l’enfant.
« Tu es comme ton père. »
« Regarde ta sœur, elle y arrive bien, elle. »
« Les grand(e)s garçons/filles ne pleurent pas. »
« J’ai tout sacrifié pour toi. »
Pour faire en sorte que l’enfant se sente bien dans sa peau et évolue sainement autour de ses frères et sœurs, il est nécessaire de lui donner confiance en lui et d’éviter de le comparer aux autres.
5 – Anticiper les disputes
La famille est un environnement propice aux disputes. Les enfants s’y lâchent et testent les limites. La mise en place de règles de conduite claires qu’ils doivent respecter est donc très utile. Cela leur permet de bien comprendre ce qu’ils peuvent et ne peuvent pas faire (respecter ses frères et sœurs, communiquer, ne pas frapper, ne pas hurler, etc). En respectant vous-même ces règles, l’enfant apprendra aussi à les respecter naturellement.
D’un autre côté, encourager ses enfants et leur donner des signaux positifs lorsqu’ils jouent calmement, partagent et s’aident l’un l’autre peut grandement participer à la bonne entente.
Si les conflits sont quotidiens et que la situation devient invivable, il sera nécessaire de déterminer l’origine du problème. Avec des disputes permanentes, accompagnées de cris et/ou de violence (physique ou verbale), il peut être utile d’en parler avec votre pédiatre ou votre médecin traitant. Il pourra vous orienter vers un professionnel de santé spécialisé qui pourra travailler avec vous.
Différentes solutions vous seront proposées afin de comprendre la source du problème en écoutant le ressenti de toute la famille pour faire en sorte d’apaiser la dynamique familiale.
Le conte de la semaine : Pinou, le lapin de Pâques
Bien au chaud au fond de son terrier, Pinou lève une paupière et s’étire longuement.- Qu’est-ce qu’il y a ? demande-t-il.- Vous avez déjà oublié ? répond-elle. Nous avons des œufs à préparer ! Demain, c’est le dimanche de Pâques, et les enfants d’ici comptent sur nous ! En quelques secondes, Pinou et ses deux frères sont sur pattes. Trois boules de poils suivent leur maman et sortent sous le frais soleil d’avril, direction la fabrique de chocolat, en même temps que des dizaines d’autres lapins. Pinou est grognon.
– C’est la tradition, mon mignon.- N’empêche que, du coup, des œufs en chocolat, on n’en a pas ! marmonne Pinou. Bientôt, les lapins sont au travail dans une immense clairière où bouillonnent des chaudrons. Soudain, le ciel semble s’obscurcir. Tous lèvent la tête et voient une nuée de cloches ailées traverser le ciel et disparaître à l’horizon. Pinou reste un moment le museau au ciel, rêveur. Juste assez longtemps pour apercevoir une dernière cloche, toute petite, qui voyage à la traîne.- Vas-y, tu peux les rattraper ! l’encourage-t-il de plus belle.
Il lui semble que dans le ciel, la petite cloche a ralenti, comme si elle l’avait entendu, puis elle disparaît à son tour. Ensuite, toute la journée, Pinou verse du bon chocolat chaud dans des moules de tailles variées tandis que, plus loin, ses frères emballent les œufs.
Le soir venu, les lapins chargés d’œufs descendent vers les villages de la vallée. Pinou, fatigué, laisse les autres partir devant lui. Lorsqu’il soulève enfin sa brouette, les autres sont des taches minuscules sur la montagne. Il arrive bientôt dans le jardin qu’on lui a désigné. Il repère le nid qui l’attend, y dépose ses œufs, les contemple une minute, quand même tenté d’en goûter un, mais il résiste à la tentation.
Plus tard, avant de se glisser dans son terrier, il regarde une dernière fois le ciel, étoilé maintenant. Un petit point noir le traverse lentement, comme un oiseau. Le lendemain, au réveil, il passe un poil de museau dehors. Mais, foulant ensuite l’entrée du terrier, il se fige : qui a construit ce nid d’herbe tendre posé devant lui ?
Il s’approche. Au milieu, serrées l’une contre l’autre, il découvre trois carottes d’une couleur étrange. En se penchant, il comprend. Les carottes sont en chocolat… A côté du nid, abandonnée, repose une plume. Pinou lève les yeux au ciel.- Merci pour ce cadeau, petite cloche perdue ! lance-t-il au ciel bleu. Puis, en criant de joie, il court réveiller ses frères.
Par Stéphane Daniel.
© Enfant Magazine
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