Comment gérer une crise d’un de vos enfants ?

Coucou les amis,

Cette semaine, nous nous sommes penchés sur un problème qui concerne tous les parents : comment faire face à une crise de ses enfants ? Pleurs abondants, roulades furieuses, cris de colère… Si vous êtes parents, vous avez probablement déjà assisté à l’un ou l’autre de ces comportements chez votre enfant.

Permettez moi d’insister mais j’espère que la date du 28 avril vous dit quelque chose… Félicitations à ceux qui l’ont déjà inscrite dans leur agenda : c’est bel et bien la soirée échange sur le thème de Comment divertir intelligemment son enfant aujourd’hui ?  

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Louis

 

Sommaire

  • Chronique de l’équipe : le fond de la piscine
  • Vivre la colère des enfants : comment apprivoiser les crises

  • Le conte de la semaine : La saison du lapin

 

Chronique de l’équipe  – Le fond de la piscine

Au début de 1990, je venais de produire un album pour EMI et je me sentais le roi du monde.

Ma carrière démarrait avec une forte croissance régulière depuis dix ans et mon compte en banque était débordant.

Cette année là, je me suis même pris pour un chanteur et je l’ai passée à écrire un album de rock.

En 1991, j’avais largement entamé mes économies et mes sources de revenus se sont taries. Plus de commande de musique en vue.

A la fin de 1991, ma situation était très critique.

C’est alors que mon cousin m’a dit la phrase terrifiante, celle qui me fait encore très peur aujourd’hui : « pourquoi tu ne ferais pas un autre métier et tu ferais ta musique à coté ? »

A cette époque là, je me suis inscrit à des cours du soir, j’ai postulé à un poste de technicien en électronique. J’ai passé le RH mais un ingénieur a démasqué mon imposture en moins d’une minute. J’ai postulé pour la maintenance des tables de mixage. Idem.

J’ai commencé à paniquer, à ne plus savoir quoi faire pour m’en sortir.

Une idée portée par le désespoir m’est venue. J’ai embauché Christophe, un musicien qui était aussi paumé que moi, et nous avons loué mon 9m2  au deuxième étage d’un immeuble pourri avec mon matériel de musique comme studio d’enregistrement.

Pendant les premiers mois, notre chiffre d’affaire était de 1000 francs par mois. Environ 150€ pour se payer à deux.

Nous avons continué à survivre péniblement jusqu’au jour où est arrivé Thierry.

Thierry était un bipolaire. Soit déprimé, soit euphorique.

Je lui dois beaucoup. Dans ses phases euphoriques, il m’a donné l’énergie et la compétence de développer un vraie entreprise.

En faisant semblant de le croire, nous nous sommes embarqués dans la folie de passer de 9m2 à 100m2 car, selon Thierry, son frère allait faire les travaux pour pas cher.

Bien entendu, je me suis retrouvé endetté jusqu’au cou.

Et en juin 1994, Studio Capitale est devenu une vraie entreprise.

De nombreuses fois, nous avons failli faire faillite. Nous avons traversé des crises terribles.

Mais je crois que lorsqu’on coule dans une piscine, autant toucher le fond pour pouvoir pousser de toutes ses forces vers la surface.

D’une certaine façon, j’ai trouvé un job pour faire de la musique à coté. Sauf que Studio Capitale a propulsé ma carrière de compositeur à un niveau que je n’aurais jamais pu atteindre seul.

Ce qui est magique dans une entreprise, c’est que peu à peu, on rencontre des personnes exceptionnelles. Et bientôt elle vous portent sur leurs épaules et vous devez grand.

Isaac Newton l’a dit : je vois loin parce que je suis assis sur les épaules de géants.

Stéphane

 

Vivre la colère des enfants : comment apprivoiser les crises

Bien que très difficiles à gérer en société, ces crises sont pourtant une étape tout à fait classique du développement d’un enfant.

 

Mais qu’est-ce qu’une crise et à quel âge votre petit ange peut-il être susceptible de se transformer en tornade ?

Lorsque les enfants commencent à prendre conscience de leur autonomie, leurs émotions peuvent bouillonner et s’exprimer plus ou moins violemment. Ces crises, qui peuvent parfois être considérées par la société comme des caprices, sont en fait le débordement de différents sentiments chez l’enfant, comme la colère, la frustration, la fatigue, l’insatisfaction ou même la peur.

Cet éventail de ressentis est très difficile à exprimer pour un tout-petit. Entre 18 mois et 4 ans, la gestion de l’émotion et celle du langage font mauvais ménage et aboutissent à des crises. Celles-ci peuvent se manifester de façon tout à fait déconcertante pour les parents. Hurlements, apnées, coups de pied et autres gestes violents, pleurs… ne sont que quelques-uns des symptômes visibles d’une de ces crises émotionnelles.

Malgré le bouleversement évident que ces moments impliquent pour les enfants comme les parents, il s’agit d’un comportement tout à fait normal du développement. Pour autant, tous les enfants ne sont pas sujets aux crises et tous les débordements de colère n’ont pas la même intensité : certains ne dépassent pas quelques minutes larmoyantes, d’autres peuvent durer plus d’une heure et impliquer des gestes de violence auto-dirigés.

Est-il possible d’anticiper ou de désamorcer une crise ?

Aucun parent ne peut avoir le contrôle total sur les émotions de son enfant. Cependant, quelques facteurs peuvent favoriser la stabilité de son ressenti et minimiser les déclencheurs de crise.

Le premier conseil est de préférer une routine stable, en matière de sommeil, repas et activités. L’ennui, la faim et la fatigue peuvent, en effet, être des vecteurs de stress ou d’énervement.

Ensuite, si vous observez votre tout-petit, vous remarquerez, petit à petit, quels sont les signes de départ de crise. S’il doit partager ses jeux préférés avec un ami ou que sa fratrie persiste à détruire ses constructions, il est possible que la frustration pointe le bout de son nez.

Même si votre enfant ne s’exprime pas encore ou pas bien, il ne faut jamais hésiter à lui parler et à lui expliquer la situation. Cela détournera son attention, en plus de participer à sa compréhension des émotions. Lorsqu’il grandit et est davantage en âge de mettre des mots sur ses sentiments, encouragez-le à exprimer comment il se sent. Il s’agit d’un premier pas vers le contrôle de soi à féliciter grandement.

Vous pouvez également choisir la piste de la négociation. Vous ne souhaitez pas que votre fillette de 3 ans choisisse sa tenue pour aller à l’école ? Proposez-lui un compromis et permettez-lui de choisir entre deux tenues sélectionnées par vos soins.

Enfin, les enfants passent énormément de temps à observer leurs parents et leur entourage. Si vous manifestez de la patience et de la modération, ils tendront à répliquer ce comportement. Tandis que des éclats de colère autour d’eux pourront induire des crises.

Et si la crise est inévitable, comment l’affronter ?

La chose est plus facile à dire qu’à faire mais rester calme en toutes circonstances est important. Votre maîtrise est essentielle, tout particulièrement quand une crise survient en public et que tous les yeux se braquent vers vous, lourds de jugement. Ne cédez pas au caprice du moment pour éviter une situation gênante et rappelez-vous que tout le monde passe par là.

Mieux vaut éviter d’élever la voix ou de tourner le dos à votre petit furibond, ce qui pourra nourrir ses émotions négatives. N’hésitez pas à communiquer avec lui, à accepter ses émotions et à verbaliser la situation, avec des phrases comme « Je vois que tu es très fâché » ou « On dirait que cela ne t’a pas plu, ça arrive parfois ». Laissez-lui le temps de s’apaiser, soit en lui parlant doucement, soit, s’il n’est pas dans l’écoute à cet instant, en représentant une présence sereine auprès de lui.

Et après la crise, comment réagir ?

Lorsque la crise est passée, votre relation peut reprendre, tant en matière de dialogue que de contact physique. Votre enfant sera probablement épuisé par son explosion émotionnelle. Le prendre dans vos bras contribuera à le rassurer.

Ensuite, il est important d’évacuer verbalement le déclencheur de la crise. Parfois, un encouragement suffit, parfois, c’est au parent de mettre des mots sur le facteur qu’il a identifié. « Tu voulais faire une belle construction en blocs mais elle s’est écroulée plusieurs fois ? Ça arrive mais je comprends que tu sois déçu. C’est sans doute ça qui t’a mis en colère. »

Si des gestes agressifs ont eu lieu, envers vous ou un autre enfant, une mise au point est également nécessaire. L’enfant peut et doit comprendre que, même si de telles émotions sont difficiles à affronter, il n’est pas acceptable de faire mal aux autres. Vous avez aussi le droit de partager vos émotions, dans la bienveillance, tout en écartant les comportements que vous ne tolérez pas.

Il est important de ne pas s’attarder trop longtemps sur la crise, pour ne pas instaurer un climat de négativité et de ressentiment. Pour tourner la page, vous pouvez proposer à votre enfant des solutions pour affronter le prochain moment d’émotion puissante. Dessiner sa colère, faire des exercices de respiration, demander un câlin… Chaque situation est unique et peut nécessiter une réponse différente.

Un conseil pour les parents ?

Ne culpabilisez pas ! Les crises d’un enfant ne sont en aucun cas le signe d’une mauvaise éducation et il s’agit tout simplement d’un moment de transition dans son développement.

Aucun parent n’est infaillible et si, parfois, vous craquez, ne vous en voulez pas. Prenez du temps pour vous et prenez soin de votre santé mentale car l’épanouissement et l’équilibre d’un parent participent à la sérénité de son enfant.

Avec de la patience et de la bienveillance, vous traverserez ces bouleversements stressants et aiderez votre enfant à mûrir sur le plan émotionnel.

Enfin, il est important de rappeler que ces quelques conseils ne sont pas des préceptes figés. Ce sont des observations générales qui nécessitent des adaptations personnelles, correspondant à chaque situation.

Et, dans les moments difficiles, accrochez-vous aux nombreux bonheurs qui jalonnent votre vie de parents car, comme le dit Victor Hugo, l’amour d’une famille, c’est « le centre autour duquel tout gravite et tout brille ».

 

Le conte de la semaine : La saison du lapin

Juillet arrive.
Voici l’été, la saison des jeux et des longues promenades pour les petits enfants, les petits chats ou les petits hérissons. Partout, c’est la même chose. Pour tous les petits, l’école est terminée.
Quelle joie ! Les cahiers au feu et le maître au milieu. Un ballon vole dans le jardin du voisin emportant au passage le massif de fleurs de sa femme. Les tables de multiplications sont rangées tout au fond de la mémoire jusqu’à la rentrée prochaine…si on s’en souvient encore !
Vivent les vacances !
Mais les jours passent, volent, filent. Août déjà se termine. Septembre pointe le bout de son nez.
Ding dong ! c’est l’heure de la rentrée… Toutes les bonnes choses ont une fin. Beaucoup ont le coeur gros de quitter les nouveaux amis de vacances. Il est temps de ranger son cartable : livres, cahiers et plumier sans oublier le bonbon pour la récréation.

Un lapin à l’école

– Sèche tes larmes ! Tu vas retrouver tes amis, dit maman.
Et elle a bien raison. Ce matin, dans la cour de l’école, ils sont tous présents.
Comme Julie a grandit. Elle est plus jolie encore que l’an passé. Tiens, Maxime a un nouveau petit frère.

Un peu à l’écart, les petits lapinots regardent, craintifs. Ils sont curieux et très fiers de leur sac mais ils ont tellement peur de quitter leur maman. Pour eux, une nouvelle vie commence. Les plus vieux ont amené un ballon et des billes. Le premier jour, c’est encore un peu les vacances…Les lapins parlent, bavardent, gesticulent. Ils sont dissipés en classe. Le maître a bien des difficultés à avoir le silence.
– Méfiez-vous, dit-il ! Si vous continuez, vous n’apprendrez jamais rien et je devrai vous punir.
A la première rangée, les tout petits se tiennent bien droits, sans bruit. Ils veulent tout apprendre, tout savoir, tout connaître.

Les jours passent. Les lapins apprennent chaque jour des choses nouvelles. Ils viennent en classe avec plaisir. A présent, ils peuvent compter sans se tromper : additionner, soustraire, multiplier, diviser ; écrire leur nom et beaucoup d’autres mots pour faire des phrases et des textes. Ils lisent des histoires et chantent des chansons. A la récréation, ils inventent mille activités et s’amusent comme des petits fous…

L’automne remplace l’été. Les feuilles des arbres prennent des teintes féeriques puis se mettent à tomber en recouvrant le sol d’un tapis très doux et craquant sous les pas. Mais bien vite, la pluie change le sol en boue et les lapinots rentrent chez eux, le soir tout crottés au grand désespoir des mamans lapines.

 

Pour lire la suite du conte, c’est sur le site d’Histoires Musicales. Il suffit de cliquer ici.

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