Ressortez vos agendas : nouvelle soirée !

Coucou les amis,

J’espère que vous avez passé une bonne semaine et que vous allez profiter (pour ceux qui en ont la chance) de ce long weekend !

On arrive avec une bonne nouvelle ! Comme beaucoup en ont exprimé l’envie lors de notre premier ZOOM, on organise une nouvelle soirée rencontre sur le thème de l’addiction aux écrans. Vaste sujet… On a hâte de pouvoir vous annoncer qui sera là avec nous pour cette nouvelle soirée !!

Cette fois, la soirée aura lieu plus tard pour ne pas vous encombrer « au pire horaire ». Nous sommes désolés si cela a empêché certains de se connecter !

DONC À VOS AGENDAS : LE MERCREDI 2 JUIN À 20H30

Bonne lecture !

Louis

 

Sommaire

  • Chronique de l’équipe : Histoires Musicales 2.0.
  • Parentalité positive : les phrases afin de calmer son enfant

  • Le conte de la semaine : Le Prince oublié et la Sorcière malfaisante

 

Chronique de l’équipe : Histoires Musicales 2.0.

Histoires Musicales est une entreprise de nouvelle génération.

Elle n’aurait pas pu exister au 20ème siècle, peut-être même pas il y a dix ans.

 

Ressortez vos agendas : nouvelle soirée !

Je, Stéphane, suis partagé entre Paris et le Nord (entre Boulogne sur mer et Calais).

Louis est…à Toulon, Marseille, la Corse, le Limousin…

Milanto, Tombo et Nathaniaelle sont à Madagascar.

Stéphanie est à Marseille, Matthieu est à Lyon et Christine en Ile-de-France.

Au quotidien, notre dernier Ebook a été écrit en Belgique et mis en page au Nigéria.

Beaucoup d’illustrations sont faites en Serbie.

Les auteurs de « Comment les abeilles ont inventé le Blues » sont bretons.

Le quintette qui joue « Petit-Singe rêve de voler » est à Cleveland, USA.

Mais ça va même plus loin que cela. Sur une vingtaine de personnes avec lesquelles je travaille quotidiennement, je n’en ai rencontré physiquement que quatre.

Alors comment ça peut marcher ?

Et bien, non seulement ça communique très bien par Zoom, Skype, Whatsapp, email, sms, téléphone et clouds, mais pour connaître les deux systèmes, celui-ci est le plus réactif et le plus fluide que j’ai connu.

En 1994, quand j’ai créé Studio Capitale, studio de doublage qui existe toujours, internet n’existait pas.

Il n’y avait que les réunions au bureau et le téléphone à fil avec des répondeurs à cassette.

Aujourd’hui, je dialogue à tout moment avec n’importe quelle personne dans le monde, en partageant nos écrans, en écrivant ou dessinant à la main.

J’explique souvent en vidéo, ce qui a l’avantage de rester et de se partager.

Franchement, notre entreprise transnationale est bien plus communicante et dynamique que mon studio constitué de personnes qui travaillent dans un même local et vivent tous à Paris.

Et pourtant quelque chose nous manque quand même.

C’est la machine à café.

Cet endroit où on ne parle que d’autre chose que le travail, comme la météo, l’actualité, les anecdotes, les blagues.

Et aussi la bouteille de champagne pour fêter un objectif atteint ou simplement pour la nouvelle année.

C’est pour cela que nous souhaitons développer aussi nos histoires musicales en concert, ainsi que des évènements pour vous rencontrer, faire connaissance, dans la vraie vie, sans écran.

Notre entreprise 2.0 deviendra alors 2.1, avec le meilleur des deux mondes.

Alors à bientôt avec un verre à la main.

Stéphane

Parentalité positive : les phrases afin de calmer son enfant

La relation avec les enfants en colère peut souvent sembler plus difficile qu’il n’y paraît. L’une des tâches les plus difficiles pour un parent, en général, est d’essayer de calmer l’enfant et de limiter ses accès de colère, parfois non provoqués, d’autres fois difficiles à comprendre et à gérer. Alors que faire dans ces cas-là ?

1. C’est normal d’être en colère, mais je ne te laisserai pas lever les mains ou frapper quelqu’un. Tout le monde doit être en sécurité

C’est la phrase que les psychologues vous demandent d’utiliser lorsque les enfants sont tentés de lever la main. De cette façon, ils comprendront que ce n’est pas une erreur d’être nerveux, mais plutôt leur façon de réagir.

2. C’est difficile à faire, n’est-ce pas ? Alors faisons-le ensemble

Lorsqu’un enfant est en difficulté parce qu’il ne peut pas faire quelque chose, au lieu de le gronder, essayez d’aller vers lui et de l’aider. Après tout, on apprend en faisant des erreurs.

3. Qu’est-ce que tu n’aimes pas ?

 Si les enfants ne veulent pas manger du tout, il est inutile de les forcer. Faites-les plutôt participer, en leur demandant comment améliorer le goût de la nourriture et surtout en essayant de savoir ce qu’ils n’aiment pas dans ce que vous leur avez préparé !

4. Parlez au lieu de pleurer

 Souvent, la colère et la nervosité des enfants peuvent se traduire par des larmes et des cris. Dans ces cas-là, au lieu de lui ordonner d’arrêter, invitez-le à revenir à un discours normal, en s’exprimant avec sa voix normale.

5. Vous ne m’avez pas entendu, alors je vais vous le répéter

Combien de fois devez-vous répéter certaines choses à vos enfants ? Au lieu de vous mettre en colère, soyez patient et comprenez qu’à ce moment-là, ils pensaient peut-être à autre chose. De cette manière positive en terme d’éducation, les enfants se sentiront plus impliqués.

6. Regardez-moi !

 Lorsque votre enfant vous rend nerveux, évitez de soupirer ou de lever les yeux, mais établissez un contact visuel avec lui, communiquez votre présence et votre écoute. De cette façon, vous rendrez votre enfant plus responsable. C’est aussi un réflexe fondamental pour instaurer une parentalité positive.

7. Vous n’aimez pas ça ? C’est bon !

 Si les enfants n’aiment pas quelque chose que vous avez déjà choisi, ne vous imposez pas. Forcer ne sert à rien, mais essayez de répondre aux besoins de l’enfant, en essayant de comprendre ce qu’il aimerait et ce qu’il faut changer.

8. Essayons notre cri de guerrier pour arrêter ta colère

Lorsque les enfants sont en colère, leur ordonner d’arrêter ne sert pas à grand-chose. Utilisez cette phrase comme un jeu pour leur dire que vous comprenez leur colère.

9. Je vais faire semblant de souffler les bougies du gâteau d’anniversaire, tu veux bien m’aider ?

C’est une autre astuce de parentalité positive, que vous pouvez utiliser lorsqu’un enfant crie. Pour le calmer, essayez ce jeu afin que l’enfant prenne une grande inspiration et se calme.

10. Pas devant tout le monde. Allons parler entre nous !

 Lorsque les enfants font une scène en public, évitez de leur dire qu’ils vous mettent dans l’embarras. Invitez-les plutôt à se rendre dans un endroit privé pour régler leurs problèmes. Cela les aidera à comprendre comment se comporter en tant qu’adultes.

Toutes ces petites phrases sont utiles pour mettre en place une éducation positive. Bien sûr, ce ne sont que des exemples mais cela vous aidera à parler avec votre enfant pour qu’il retrouve calme et sagesse.

Le conte de la semaine : Le Prince oublié et la Sorcière malfaisante

Anna avait huit ans et elle adorait les histoires ; les histoires qu’on lui racontait, et celles qu’on lui lisait. Elle n’était jamais fatiguée de les écouter et de rêver à partir des images des livres. Mais dès qu’elle essayait de lire, les lettres commençaient à tourner, à jouer à saute-mouton pour se mélanger, et à se placer tête-bêche pour qu’on ne les reconnaisse pas.
Comment voulez-vous arriver à lire dans ces conditions ? C’était comme un mauvais sort qu’une terrible magicienne, une sorcière malfaisante, aurait jeté à la petite fille en se penchant sur son berceau.

Or la semaine précédente, la maîtresse avait décidé que chaque élève de sa classe devait lire à la maison un chapitre entier du livre qu’elle leur avait donné. Anna avait regardé l’illustration de couverture : un prince avec un pourpoint rouge et un ridicule chapeau à plumes vertes. Ce prince ne lui disait rien qui vaille. La petite fille avait refermé le livre et l’avait glissé dans son sac à dos où elle avait essayé de l’oublier durant toute la semaine.
Le dimanche soir pourtant, il n’était plus temps de reculer, il fallait faire les devoirs et Anna ressortit le livre. Horreur ! l’image du prince s’était effacée, et les pages du livre, qu’elle tournait fébrilement, étaient devenues blanches !

— Anna, lui dit doucement sa grand-mère, tu as voulu l’oublier trop fort, et ton prince est parti sur l’Île aux Oubliés. C’est là que vont les chansons qu’on ne chante plus, et les livres que personne ne lit… Si tu veux retrouver ton prince, c’est là-bas que tu dois le chercher, sur l’île où soufflent les quatre vents, tout droit vers le soleil couchant. Le chemin est long, difficile et semé d’embûches, et tu dois partir seule. Auras-tu le courage et la persévérance d’aller jusqu’au bout ?

Anna se mit en chemin, droit vers l’ouest. En traversant le bois de pins, elle aperçut trois pies qui poursuivaient un écureuil. Le petit animal acculé sous un buisson n’osait s’en dégager pour gagner les arbres.
— Ouste ! cria Anna en agitant les bras.
Elle s’élança, et les pies s’envolèrent.
— Merci, dit l’écureuil en montrant son museau sous les branches basses. Confiant, il sauta gracieusement sur l’épaule de la fillette, sa queue rousse recourbée en point d’interrogation.
— Tu m’as sauvé, petite fille. Je te donne cette noisette. Là où tu vas, elle te servira.  

En passant près d’un champ de blé fraîchement moissonné, Anna aperçut une souris menacée par une buse. Elle chassa l’oiseau de proie.
— Prends ces trois grains de blé, couina la souris encore toute tremblante. Là où tu vas, ils te serviront.  

Anna marcha longtemps, et arriva enfin au bord de la mer.
Quelque chose sautillait maladroitement sur le rivage. C’était une mouette. Elle s’était laissé prendre à la ligne d’un pêcheur, en gobant le poisson-appât que tirait le bateau. La ligne s’était cassée, mais l’oiseau ne pouvait dégager son bec.
La petite fille délivra la mouette, qui lui confia une de ses plumes blanches :
— Tu n’auras qu’à la jeter au vent, cria-t-il en s’envolant. Là où tu vas, elle te servira.

Le soleil orangé se couchait sur la mer, les petites vagues commençaient à se franger d’écume…  
Comment faire pour gagner l’Île aux Oubliés ?  
Le vent qui tourbillonnait fit frissonner la petite fille. En mettant les mains dans les poches de son anorak pour les réchauffer, elle sentit, sous ses doigts, les petits trésors offerts par les animaux qu’elle avait secourus. Elle les sortit pour les regarder… Lequel pourrait bien lui venir en aide ?  
Le vent choisit pour elle. Il souleva la plume. Tout à coup, Anna sentit ses bras se tendre comme deux ailes, se trouva soulevée, emportée elle aussi, comme une plume au-dessus des flots, et déposée, en douceur, sur le sable de l’île.  

La plage était étroite, et face à la mer s’élevait une haute falaise sombre, striée de blanc. Les oiseaux de mer qui nichaient dans les trous s’étaient tus. Il n’y avait aucun chemin pour monter au sommet ; cependant, çà et là, les rochers offraient quelques prises.
Anna était sujette au vertige. L’idée de tenter l’escalade ne lui souriait guère. La nuit allait bientôt tomber ; la petite fille ne pouvait pas rester au bord de la mer sans abri. Elle pensa au cadeau de l’écureuil, brisa la coque de la noisette entre deux galets et croqua le petit fruit sec. Aussitôt, elle se sentit pleine de courage et grimpa la falaise comme un petit écureuil agile.  

Au sommet se dressait un immense château.  La nuit était à présent complètement tombée ; derrière les hautes tours, les premières étoiles s’allumaient dans le ciel. Au fond de sa poche, Anna caressa les trois grains de blé… Si elle-même était souris, peut-être pourrait-elle entrer dans le château ? Elle mâcha les grains de blé. Aussitôt, les murailles lui parurent grandir vertigineusement. Anna était devenue petite, petite comme une souris et elle s’aperçut que ses yeux étaient capables de voir dans le noir. Elle chercha et trouva le trou qui lui permettrait d’entrer, puis trottina le long des murs, comme une petite souris silencieuse…

Elle traversa des salles immenses, celle des violoncelles et celle des pianos, où les feuillets jaunis des vieilles partitions s’entassaient sous la poussière, où les touches des pianos jouant tout seuls lâchaient parfois quelques notes mélancoliques. Même l’air qu’elle respirait semblait fané, comme ces odeurs passées de vieille poussière, de rose, de pomme ou d’iris…
Elle entrevit des salles et des salles tapissées de livres, où chevaliers et princesses minaudaient et se faisaient des signes d’un bout à l’autre de la pièce, pendant que les dragons soufflaient piteusement avec de petits plops des jets semblables à la flamme d’une allumette… Dans les salles voisines, d’invraisemblables vaisseaux spatiaux tournaient en orbite autour de planètes inconnues et des trolls ou des gnomes grimaçaient sur les livres de fantaisie…  

Les petites jambes d’Anna étaient fatiguées ; si elle avait été vraiment une souris, elle aurait bien grignoté une page de livre ou deux, histoire de retrouver des forces.  
Ne trouverait-elle jamais la salle des contes ?
Elle y arriva enfin.  
Là, juste devant elle, et parmi des centaines de princes, elle reconnut le sien, avec son pourpoint rouge et son chapeau à plumes, celui-là même qui s’était effacé de son livre et qu’elle était venue chercher.  
— Oh, Princesse… soupira-t-il, êtes-vous là pour me sauver ? Me donnerez-vous un baiser ? Acceptez-vous de m’épouser ?
— Nous n’avons pas le temps ! jeta-t-elle très vite, d’ailleurs je ne te connais pas et je ne veux pas me marier. Viens vite, si tu ne veux pas être tout à fait oublié !
— Comment pourrai-je jamais vous remercier ? 

C’est alors qu’un éclair de feu zébra la pièce.  
Comme dans les contes, la Sorcière malfaisante apparut dans un nuage de fumée et éclata d’un rire sinistre, en tendant vers Anna sa main aux doigts crochus. Et comme dans les contes, n’écoutant que son courage, le prince tira son épée, puis trucida la sorcière d’un seul coup.  
Soudain, les lettres qui dansaient sur les pages des livres retrouvèrent leur place, s’agencèrent en mots et en phrases qui racontaient des histoires, et Anna se retrouva dans sa chambre.  

Sur la couverture du livre qu’elle avait jeté sur son petit bureau, le prince était là, dans son pourpoint rouge. Anna crut apercevoir, sous les plumes vertes, l’ombre d’un clin d’œil.  

Alors, elle s’installa commodément, à plat ventre sur son lit, elle ouvrit le livre et commença à lire.

Si vous voulez nous donnez un petit coup de pouce, rien de très compliqué ! Transférez simplement ce mail à quelqu’un qui pourrait être intéressé….

Pour découvrir notre catalogue d’histoires musicales, rendez vous sur le site histoiresmusicales.com

© Michèle Dross