Coucou les amis,
cette semaine, Stéphane a choisi de réfléchir sur le thème de la motivation en chronique de l’équipe. Perso, j’ai adoré son texte, j’espère que vous allez aimer aussi ! Encore et toujours, un conte original pour vos enfants et des conseils pour écrire une histoire et des conseils pour faire du doublage.
A très bientôt,
L’équipe d’Histoires Musicales
P.S. : La semaine prochaine, nous allons vous annoncer quelque chose de très très gros, tenez-vous prêts !!
Sommaire
- Chronique de l’équipe : Suis-je assez motivé ?
- Le cadeau de la semaine : Henry le petit vétérinaire
- Des conseils pour écrire une histoire : L’écriture des dialogues
- Des conseils pour faire du doublage
Chronique de l’équipe – Suis-je assez motivé ?
Suis-je assez motivé pour un projet qui demande autant d’engagement qu’Histoires Musicales ?
J’ai presque 60 ans. Mon père est mort à 51 ans. J’ai déjà vécu neuf années de plus.
L’année dernière, ma mère est décédée.
C’est là qu’une prise de conscience a eu lieu.
Comme un gigantesque compte à rebours s’est mis en route.
« Si je ne fais pas ce qui compte maintenant, après il sera trop tard »
Je n’ai aucun goût de luxe. Ma mère disait de moi que je m’habille comme un SDF.
J’aime ma montre en plastique du Monoprix.
Ma fille Maria m’a dit l’autre jour : « ta parka pue le clochard »
Comment ça ? Elle n’a que 20 ans !
Et oui, je suis le genre de gars qui fait réparer sa parka plutôt que de la changer.
J’ai eu beaucoup de succès dans mon métier de compositeur pour la télé et le cinéma.
Comme je dépense peu, et que j’ai aussi créé deux entreprises qui marchent, Studio Capitale et Studio Capitale Enseignement, j’ai de l’argent en réserve.
Alors qu’est-ce qui compte pour moi ? Quelle est la trace que je veux laisser au monde après mon départ ?
Certainement pas encore d’autres contes pour enfants qui se mélangent aux milliers d’autres contes pour enfants.
Ce que je veux, c’est créer des histoires musicales qu’on écoutera encore dans cent ans.
Comme Prokofiev l’a fait en 1936 avec son Pierre et le loup.
Je veux laisser quelque chose de fort, d’incroyable, d’unique et mettre toute mon énergie et mes ressources au service de cette dernière mission.
Je vends mon entreprise SCE car rien ne doit me freiner, ni m’arrêter sur ma route vers l’objectif.
Je garde ma parka et je monte dans mon bulldozer. Bonne chance aux obstacles qui vont se dresser devant moi.
Je ne réfléchis pas en terme de : « est-ce que ça va marcher ou pas ? » parce que les gens suivent la passion et la qualité.
Après, c’est le travail de Louis de canaliser le projet en terme de profitabilité mais c’est quelque chose qui viendra naturellement.
Si on croit avec passion en quelque chose, c’est contagieux, ça se transmet, et dans ce monde commercial où tout est produit, nous sommes tous capables de reconnaître l’authenticité et la flamme.
Si vous m’avez lu jusqu’ici, merci déjà, et… pensez-vous que je sois assez motivé ?
Stéphane
Le cadeau de la semaine – Henry le petit vétérinaire
Comme chaque matin, Henry se rend à l’école, son petit cartable sur le dos et son sac de pique-nique à la main. Il habite un peu à l’écart du village dans une grande maison où il vit avec ses parents, sa grand-mère et ses deux sœurs Martine et Lisette. Elles sont déjà à la grande école et partent le matin en car scolaire pour la ville.
Henry, lui, va à l’école à pied à travers les rues du village. Tous ceux qu’il rencontre ne manquent pas de le saluer. C’est un gentil petit garçon, toujours prêt à rendre service. Tout le monde l’aime bien. Il a toujours le sourire et chantonne souvent des chansons du bon vieux temps que lui a appris sa grand-mère.
Ce matin là, Henry se sent particulièrement heureux. Il va en excursion au jardin zoologique. Les bêtes, c’est toute sa vie. D’ailleurs, quand il sera grand, il veut devenir vétérinaire.
– Deviens plutôt ingénieur comme l’oncle Gaston ou entre dans une banque, dit papa. D’ailleurs, tu es trop petit, tu es encore trop jeune pour décider ; tu n’as que huit ans. Tu as bien le temps.
Cette nuit là, Henry n’a pas bien dormi. Il imaginait déjà toutes les bêtes qu’il allait voir en vrai pour la première fois : des lions, des ours, des éléphants, des loups, des espèces d’oiseaux et de poissons inconnues.
Bien avant l’heure du départ, il est déjà levé.Il prépare ses affaires pour ne veut rien oublier et surtout pas l’argent que la cousine Célestine lui a donné pour qu’il s’achète une friandise. Quel dommage, papa n’a pas voulu lui prêter son appareil photographique… Madame Simone, son institutrice, lui a dit qu’il était possible d’acheter des cartes postales et c’est bien ce qu’il compte faire avec son argent.
Sept heures, il est temps de partir s’il veut avoir une belle place dans l’autocar. Henry se met en route, une chanson au coin des lèvres. Il embrasse ses parents et ses sœurs et s’en va. Grand-mère n’est pas encore levée. Il la verra ce soir, à son retour.
… La suite du conte sur ce lien
Des conseils pour érire une histoire – L’écriture des dialogues
On dit beaucoup de choses sur les dialogues. Ma conviction est qu’il n’y a qu’une seule règle vraiment essentielle: ne JAMAIS dire le sous-texte.
En cliquant sur ce lien, vous trouverez la suite de l’article.
Des conseils pour faire du doublage
Sur ce lien, Adeline Chetail, comédienne qui fait du doublage de voix, donne ses conseils pour réussir.
« Et ce sont des questions qu’on me pose souvent, auxquels je réponds la même chose. Du coup, j’avais envie de gagner un petit peu de temps et de vous expliquer en vidéo certaines choses concernant mon métier, qui pourrait vous être utile, si ça vous intéresse, si vous avez envie d’en savoir plus ou si c’est un métier que vous envisagez peut-être.«
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