Comment écrire une histoire pour enfants ?

Quelles sont les bonnes pratiques pour écrire une histoire pour enfants ? Quels profils de personnages inventer ? Quelle intrigue mettre en place ? Comment construire des dialogues intéressants et intrigants ?

Si vous ne vous sentez pas l’âme d’un écrivain, d’un conteur pour enfants, vous pouvez également télécharger les podcasts sur Histoiresmusicales.com. Une excellente façon de partager avec votre petit chérubin des histoires passionnantes et accompagnées de musique !

Écrire une histoire pour enfants en 3 étapes

  • Trouver l’inspiration

La première chose est de construire l’histoire pour enfants autour d’une idée simple et captivante. Vous pouvez par exemple vous inspirer de situations réelles que vit votre enfant au quotidien : scènes de vie à l’école, avec ses petits amis, en vacances, à la maison, etc. L’essentiel est de trouver un sujet qui le concerne directement.

  • Apporter des réponses aux questions des enfants

Les enfants sont en pleine construction sur le plan psychologique et comportemental et posent naturellement des questions pour apprendre sur les grands enjeux de la vie.

L’histoire pour enfants doit pouvoir répondre aux grandes questions qui leur traversent l’esprit afin de les aider à mieux gérer leurs émotions et leurs interactions sociales.

  • Reprendre les idées et les ingrédients des autres contes pour enfants

Affrontement entre les forces du bien et les forces du mal, sorcellerie et magie, le bon et le méchant… une bonne option est d’observer et de reprendre à votre sauce les idées incontournables qui définissent le conte pour enfants.

Écrire une histoire pour enfants : partir sur des bases solides

Les contes et petites histoires pour enfants ont très souvent une trame narrative avec des similitudes.

– Un personnage héros qui est gentil, sympa, courageux, etc. il représente l’exemple aux yeux de l’enfant. L’enfant doit pouvoir s’identifier au personnage central ;

– Une intrigue qui questionne l’enfant sur ses peurs ou ses problèmes du quotidien ;

– Une solution, une morale à l’histoire.

Sur ce point, il est fondamental de construire avec précision le personnage central et le problème qu’il va devoir affronter. Le personnage principal peut avoir une apparence humaine ou animale. Il peut aussi avoir des défauts et apprendre à relever un défi de vie.

Les autres personnages de l’histoire pour enfants sont représentés par des ennemis, des amis, des mentors ou encore des méchants.

Tous les personnages de l’histoire doivent être faciles à identifier en ayant notamment des caractères bien distincts.

Écrire une histoire pour enfants : l’auditoire

Bien sûr, on n’écrit pas une histoire pour enfants de la même manière pour un auditoire de tous petits que pour des plus grands de 10 ans. Le secret en fait est de toujours stimuler l’imaginaire de l’enfant tout en lui proposant une histoire qui concerne son propre univers de vie.

Alors à vos plumes et si vous manquez d’inspiration, vous pouvez aussi choisir de créer une histoire très courte en petit atelier écriture avec votre enfant.

Comment écrire une histoire pour les enfants ?

Il n’y a en réalité rien de comparable à une bonne lecture. Une histoire bien ficelée qui transporte dans un monde nouveau avec des personnages attachants ravit toujours l’esprit. De plus, la lecture est le meilleur moyen de faire de nouvelles découvertes, qu’il s’agisse de mots ou de faits quotidiens. C’est pourquoi vous devez depuis l’enfance faire des lectures à vos enfants.

Mais une histoire pour enfants est différente de nos romans d’amour, policiers ou d’autres genres. Il est nécessaire dans sa construction de suivre différentes étapes qui permettront à l’enfant de suivre, de comprendre et d’apprécier. Comment écrire une histoire pour les enfants ? L’article qui suit vous donne les différentes directives.

La recherche et la réflexion

Avant même d’écrire les premiers jets de votre histoire pour enfants, il est important de procéder à une étape de recherche et de réflexion intense. Cette phase passe par la lecture d’autres ouvrages pour enfants, la définition de la cible et la détermination du contenu de l’histoire.

La lecture d’autres livres pour enfants

Il est utile de lire des histoires d’autres auteurs lorsque vous commencez à réfléchir sur la vôtre. Ce travail se fera essentiellement dans les bibliothèques où vous devez parcourir le maximum d’œuvres.

Tout d’abord, vous devez avoir une idée sur la nature de votre histoire. Serait-ce de la fiction ou non ? Les histoires non fictionnelles nécessitent en réalité une connaissance accrue sur le sujet. Du coup, une période doit être consacrée spécialement pour la recherche. Si c’est de la fiction que vous voulez offrir aux touts petits, les classiques peuvent se révéler d’une grande aide. Surtout, ne vous limitez pas aux histoires récentes. La lecture de ces classiques vous permettra de savoir ce qui leur a permis de résister à l’épreuve du temps. Cela pourrait vous aider dans votre rédaction.

N’oubliez pas non plus les contes de fées. Les petites filles en raffolent. Vous pouvez soustraire les personnages principaux de ces contes pour les projeter dans nos conditions actuelles afin de voir comment ils s’en sortiront. Ce pourrait être le début d’une grande aventure.

La définition d’un groupe d’âge et le style de l’histoire

L’appellation « histoire pour enfants » regroupe un ensemble composé d’histoires toutes simples destinées aux enfants en bas âge et de romans courts pour préadolescents. De ce fait, l’intrigue ainsi que les thèmes abordés doivent être adaptés à la tranche d’âge choisie. Généralement, vous aurez :

  • 0 à 3 ans – livre d’images uniquement. Ils sont destinés à éveiller les petits.
  • 3 à 5 ans — livre d’images avec une histoire dans le but de faire lire l’enfant
  • 5 à 8 ans — histoire imagée pour des enfants qui apprennent encore à lire
  • 8 à 10 ans — histoire circonscrite avec des chapitres et une intrigue.

Si vous optez pour des histoires d’images, vous devez être plus court, mais l’écriture doit capter le plus tôt possible l’enfant et le tenir en haleine pour la suite. Pour celles plus longues contenant des chapitres, il peut s’agir d’histoires faciles ou plus complexes. Selon le type, il va falloir faire les recherches y afférant.

Concernant le style, il repose sur le groupe d’âge choisi. L’histoire peut donc être fantastique, historique ou instructive. Aussi, les enfants sont naturellement plus fascinés par certains sujets tels que les ninjas, les dinosaures, les dragons ou ce qui concerne directement leur quotidien.

La préparation du contenu de l’histoire

Avant de commencer la rédaction, il est primordial de suivre une étape de préparation. Elle concerne essentiellement les principales composantes de l’histoire, le message à véhiculer et la créativité.

Les principales composantes

Ici, vous pouvez coucher vos premières idées sur un carnet. Avant tout, sachez que les contes originaux pour enfants comportent principalement un protagoniste qui se doit d’être attachant. L’enfant doit pouvoir se reconnaître en lui ou du moins essayer. Ensuite, il y a des personnages secondaires qui apporteront de la vivacité à l’histoire, un décor intéressant et une intrigue centrale autour de laquelle se construisent des actions qui conduiront au dénouement.

Pour les livres informatifs, l’enfant doit être en accord avec l’histoire, les événements, les gens, les choses réelles afin de comprendre au mieux l’instruction donnée.

S’agissant des histoires du soir incluant des images, les illustrations doivent être faites en couleurs. Essayez surtout de mettre des images à chaque page. Si vous êtes un bon dessinateur, vous pouvez vous occuper personnellement des images. Dans le cas contraire, il va falloir faire appel à un dessinateur. Il est important de préciser qu’avec ce dernier, vos deux univers doivent s’accorder afin qu’il puisse transcrire avec facilité et précision vos idées. Aussi, laissez-lui libre cours. Ainsi, il pourra faire preuve de créativité. Dans ce genre d’histoire, l’écriture compte tout autant que les images. Même si le texte est court, l’originalité est de mise.

Le message

Dans les histoires originales, vous avez la possibilité de mettre des messages qui toutefois ne doivent pas paraître forcés. Il peut s’agir de la préservation de l’environnement, du respect des autres cultures ou de tout ce qui pourrait attirer l’attention des jeunes enfants.

La créativité

Votre créativité doit toucher à tout ce qui intéresse directement l’enfant. Avez-vous quelque chose qui vous inspirait quand vous étiez enfant ? Ou demandez simplement de l’aide à un enfant de votre entourage. Il pourrait vous donner de superbes idées. Pour le genre fiction, vous pouvez explorer tous les univers, de l’étrange au stupide en passant par le ringard. Mais même ainsi, vous devez être précis et authentique. Les histoires non fictionnelles, elles, doivent garder l’équilibre entre les choses intéressantes et la manière de le dire pour qu’elles soient plus compréhensibles au niveau de l’enfant.

L’intrigue et le dialogue dans une histoire d’enfants

La construction de l’intrigue et du dialogue sont deux étapes à prendre absolument en compte avant l’élaboration de l’histoire.

La construction de l’intrigue

Dans le but de ficeler au mieux l’intrigue de son histoire pour enfants, il est nécessaire de suivre certaines étapes.

Le but de l’histoire

Le premier élément à déterminer est le but de votre histoire pour enfants. En réalité, il s’agit là d’une suite d’événements qui gravitent autour d’un problème à résoudre ou d’un objectif à atteindre. Dans cette entreprise, deux questions sont vraiment importantes :

  • Quel objectif le personnage principal veut-il atteindre ?
  • À quel problème va-t-il trouver solution ?

Surtout, il est d’une importance capitale de savoir que les réponses à ces questions déterminent les contours de l’histoire. De plus, elles définissent les actions des autres personnages. C’est dire qu’elles ont un impact crucial sur le déroulement de votre histoire.

La conséquence de l’histoire

Après détermination du but, l’étape qui suit consiste à être dubitatif. Vous pouvez donc douter de l’atteinte du but ou encore de la résolution du problème par votre personnage principal. Autrement dit, la conséquence est la situation négative qui survient si l’objectif n’est pas atteint. Et cette situation à elle seule motive tous les efforts déployés pour toucher le but. En effet, c’est la combinaison entre le but et la conséquence qui donnent naissance à tous les rebondissements qui viendront meubler vos histoires personnalisées.

Les conditions

Les conditions de votre intrigue concernent l’essentiel à accomplir par le personnage principal pour l’atteinte du but. À cet effet, vous pouvez donc imaginer une liste de conditions à réaliser. Demandez-vous par exemple les événements qui vont concourir à l’atteinte du but fixé et imaginez à partir de ce scénario une infinité de possibilités. Sachez simplement que ce sont les conditions qui créent le suspens dans l’esprit de l’enfant parce que forcément, il espère la réussite de son héros.

Les avertissements

Les avertissements représentent la contrepartie des conditions. Comme dit, les conditions sont là pour faire progresser l’histoire. Les avertissements par contre poussent à l’échec. Le mélange de ces deux, c’est-à-dire conditions et avertissements doit pouvoir créer chez l’enfant une tension émotionnelle qui le fait passer par un moment de doute entre espoir de réussite et crainte de l’échec. À un niveau donné, il doit sentir que tout va pour le mieux. À un autre niveau, les coups doivent se succéder. Dans ces conditions, il n’aura qu’une envie, celle de tourner les pages pour connaître le dénouement.

Les coûts

Les coûts sont utilisés pour donner plus d’entrain à l’histoire. Ici, la tension dramatique est augmentée de telle sorte que le personnage principal souffre ou décide de faire des concessions. Les coûts peuvent prendre de nombreux aspects. Vous pouvez par exemple demander au personnage de renoncer à sa fierté, un ami, à ses idées… Plus les coûts sont durs à affronter, plus l’enfant estimera que le protagoniste mérite d’atteindre son but.

Les dividendes

Les dividendes permettent d’équilibrer les coûts de l’intrigue pour histoires originales. C’est l’ensemble des récompenses reçues par le personnage clé tout au long de son périple. Les dividendes peuvent ne pas avoir un lien direct avec l’objectif fixé, mais ils n’existeraient pas s’il n’y avait aucune tentative pour la réalisation du but.

Les prérequis

Les prérequis servent à suppléer les conditions. Ils sont une couche supplémentaire de défi dans le plan de l’intrigue. Lorsque les étapes conditions et prérequis sont bien huilés, l’enfant sent peu à peu que le dénouement de l’histoire est proche. Pour construire de bons prérequis, il est important de se baser essentiellement sur les conditions.

Les conditions préalables

Dernière étape dans la construction de l’intrigue, les conditions préalables représentent une version moindre des avertissements. Ce sont en réalité des conditions imposées par les autres personnages.

Une fois les différents éléments réunis, il est temps de procéder à un résumé. Précisons cependant que l’ordre importe peu. Les différents éléments peuvent être répétés à de nombreuses reprises. Le plus important, c’est d’arriver à les agencer de telle sorte à créer un état de ravissement chez l’enfant.

La construction du dialogue

Pour avoir toute l’attention des enfants, deux ingrédients sont nécessaires à votre dialogue : la concision et l’effet de surprise

La concision

La concision concerne directement les personnages. Le principe consiste à les faire parler peu, mais mieux. Un dialogue dans la vraie vie peut aller dans tous les sens. Dans une histoire pour enfants, un scénario pareil ennuierait très vite. Par conséquent, il faut aller à l’essentiel, c’est-à-dire ce qui pourrait souligner la personnalité des personnages et faire avancer l’intrigue.

D’un autre côté, vous pouvez aussi alléger les détails sur le cadre pour donner plus de poids à votre dialogue. Le but réel est de créer une ambiance qui reflète le ton du dialogue.

L’effet de surprise

Outre la concision, l’effet de surprise joue un rôle déterminant dans la construction d’un bon dialogue. À ce niveau, la première chose à faire est de varier les situations et les points de vue. Pour ce faire, vous devez confronter le protagoniste à différentes situations afin qu’il révèle ses différentes facettes. Ainsi, il surprend l’enfant et plus ce dernier est surpris, plus il est curieux. Essayez également d’enrichir le dialogue en ouvrant différentes pistes de réflexion. Pour cela, les différents personnages doivent avoir des opinions divergentes.

L’humour, voilà un autre moyen de créer l’effet de surprise chez l’enfant. Ici, rien de bien difficile. Du moment où vous avez défini la tranche d’âge, utilisez simplement des jeux de mots, des expressions rigolotes ou de l’ironie pour créer un moment d’hilarité. Surtout, veillez à ne pas verser dans la vulgarité et à trop en faire. L’humour est utilisé notamment pour que l’enfant savoure au mieux le message.

L’élaboration de l’histoire

À présent, vous êtes bien paré pour élaborer votre histoire. Tout d’abord, il faudra écrire les premiers jets tout en prenant en compte le lectorat. Enfin, pensez à un dénouement réaliste.

La rédaction des premières lignes

Il est temps de coucher vos premiers mots sur le papier. Mais pour le moment, ne vous inquiétez pas pour la perfection. Vous aurez tout le temps pour relire et corriger. Le plus important, c’est de définir les contours de l’histoire et de donner vie à vos idées.

La prise en compte de l’âge des lecteurs

Le lectorat doit être pris en compte à chaque étape de la conception d’une histoire pour enfants. Vous devez absolument écrire afin de plaire à l’enfant. Les facteurs tels que le vocabulaire utilisé, la structure et la longueur des phrases sont très importants. Ce sont eux en réalité qui fascinent l’enfant et lui donnent envie de tourner les pages.

Toujours concernant les lecteurs, ne les sous-estimez pas. En effet, vos petits sont bien plus intelligents que vous ne le croyez. De ce fait, vos concepts d’écriture doivent captiver tout en respectant l’aspect des phrases. Par ailleurs, parlez de ce qui est actuel. Les enfants ont une certaine soif de connaissance, surtout des faits en rapport avec leur époque. Par conséquent, si des concepts utiles pour l’histoire vous semblent trop techniques, alors c’est aussi le moment pour apprendre.

La nature du dénouement

Un dénouement réaliste convient parfaitement aux histoires originales. Toutefois, il n’a pas à être toujours heureux. Toutes les situations de la vie ne se terminent pas bien. Vous avez l’obligation d’élaborer une fin qui soit aussi prenante que le reste de l’histoire. Elle ne doit pas paraître brusque et décousue. Vous devez vous assurer que le message a été bien assimilé.

Pour les histoires non fictionnelles, il est important d’offrir une conclusion au travail, peu importe sa nature. C’est souvent le moment de trouver des interrogations pour permettre à l’enfant de poursuivre le débat. Surtout, gardez cette partie courte.

La révision

Dernière étape dans l’écriture d’une histoire pour enfants, la révision a pour but d’insérer les idées manquantes et de corriger les fautes d’orthographe. Dans cette perspective, il faudra tout relire.

La révision du manuscrit

C’est une étape que vous pouvez répéter à plusieurs reprises. Il est nécessaire que tout soit au point. Et pour cela, vous devez relire tout le travail afin de repérer d’éventuelles failles. Il se peut même qu’il manque un personnage. Rien ne doit être laissé au hasard. Le goût du détail et la minutie sont vos meilleures armes à ce niveau. Passez à la loupe chaque phrase et ensuite chaque mot.

Toutefois, il faut savoir lâcher prise. Si certaines parties que vous avez rédigées avec difficulté s’avèrent par la suite inutiles, il faudra s’en débarrasser avec toute la force qui caractérise les écrivains. Parfois, prenez du recul pour revenir avec un esprit nouveau et des idées claires.

La correction de l’orthographe

Une fois la rédaction terminée, vous devez corriger les fautes d’orthographe et de grammaire. Pour donner plus d’attrait à votre histoire, enlevez les mots trop communs, les phrases longues ou mal construites… Dans cette entreprise, vous pouvez utiliser des logiciels de correction orthographique. Attention ! Ces derniers ne verront pas tout. Donc, relisez du moment où c’est nécessaire.

La soumission du manuscrit

À la fin, vous devez soumettre le travail à votre entourage pour qu’il vous donne leur impression. Mais, généralement, il est constaté que les amis ou collègues ne donnent pas toujours un avis sincère. Du coup, le mieux, est de montrer votre manuscrit à votre atelier d’écriture ou à des écrivains si vous en avez dans votre entourage. Le souci permanent, ce sont les enfants. Ayez cela à l’idée et votre histoire pour enfants deviendra le meilleur allié de ces derniers.

Pour résumer, l’écriture d’une histoire pour enfants commence par une étape de recherche et de réflexion. À ce niveau, vous devez lire d’autres livres et également définir la tranche d’âge visée. Ensuite, vous aurez une étape de préparation qui passe par la détermination des principales composantes et du message à véhiculer. Aussi, tenez compte de la construction de l’intrigue et du dialogue. Par la suite, il y a l’élaboration de l’écriture qui repose sur la rédaction des premières lignes et la nature du dénouement. Enfin, vous avez la révision qui est l’étape finale où se feront la correction des fautes d’orthographe et la dernière relecture.

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