Triste de voir maman partir. Dégouté par un légume. En colère car il n’a pas ce qu’il veut. Joyeux lorsqu’il joue à la balle… Nos enfants sont vite pris par les émotions.
Comprendre et accepter ses émotions s’apprend. De la peur au dégout, en passant par la colère, la surprise, la joie ou encore la tristesse, nous connaissons tous ces sentiments primaires. Et votre enfant peut parfois se sentir submergé.
Les émotions font partie de notre vie et y sont essentielles. Pour toute décision, vous vous basez sur ce que vous ressentez. Il est bien connu que nier une émotion peut avoir des effets néfastes : celle-ci risque de ressurgir plus tard et, souvent, de manière exacerbée. Pour éviter cette forme de déni, vous pouvez encourager votre enfant à s’exprimer.
L’Humain a certains besoins : sécurité, affection, vie sociale, reconnaissance, donner un sens à sa vie ou encore autonomie. Accueillir et accepter ce que l’on ressent permet de renforcer la confiance en soi. Découvrez cinq outils indispensables pour lui apprendre doucement à maîtriser ce qu’il ressent.
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Les histoires
En écoutant ou en lisant des histoires, votre enfant peut découvrir toute une palette d’émotions. Il est ensuite possible de discuter afin qu’il explique ce qu’il a ressenti, comment il aurait réagi et pourquoi. Cela lui permettra d’apprendre à exprimer des ressentis et des émotions, une première étape vers l’acceptation de leur existence.
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Des dessins d’émotions
Si votre enfant a parfois du mal à verbaliser, vous pouvez l’encourager en créant une petite roue en papier. Le principe est simple : pour vous faire part de son émotion : il vous montre le fromage sur lequel est dessiné le visage exprimant ce qu’il ressent. Avec quelques explications et en lui faisant comprendre les variantes, vous lui faciliterez grandement la vie.
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Les bonnes phrases
Nous avons tous des peurs inexpliquées ou des choses que l’on n’aime pas. C’est normal ! En évitant de lui dire qu’il « ne faut pas avoir peur/être triste », vous pouvez l’encourager à accepter ce qu’il ressent. Optons plutôt pour des questions l’invitant à exprimer ce qu’il ressent. « Comment te sens-tu quand tu entends cette histoire ? », « J’ai l’impression que tu es triste car Marie n’a pas joué avec toi. Est-ce correct ? », « Tu veux bien me dire à quel point ton émotion est forte entre 1 à 10 ? ».
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La méditation et la respiration
Pour calmer une grosse colère, rien de tel que d’essayer de bien respirer. Proposez à votre enfant de se tenir debout, de prendre une grande inspiration en montant les épaules et de souffler tout l’air en les relâchant. Lorsque l’exercice est fait quelques fois d’affilée, il permet de relâcher les muscles et de faire baisser la tension. Rien de tel pour apprendre à se calmer par soi-même.
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Une peluche rassurante
Avoir une peluche ou un doudou auquel il tien peut aider l’enfant. En le serrant très fort dans les bras, il évacue les tensions grâce à un gros câlin.
Découvrez les principes de bases de la parentalité positive pour assurer une éducation basée sur l’écoute, le respect de l’enfant.
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